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🔥 Un Croissant Sous les Catacombes – Une Enquête Parisienne

Dans les ruelles étroites de Paris, là où les secrets se murmurent à l’ombre de la Tour Eiffel, une disparition mystérieuse vient bouleverser la tranquillité habituelle. Anne, détective privée aguerrie, voit son quotidien chamboulé par l’entrée fracassante de Marc, un collègue inattendu, et de Claire, une femme désespérée à la recherche de son fils disparu. Ensemble, ils se lancent dans une enquête qui les entraînera bien au-delà des frontières de leur réalité, au cœur des catacombes oubliées sous la ville lumière. Suivez leur périple, entre ombres et lumières, dans une histoire où le danger se cache derrière chaque coin de rue mais où on ne se prive jamais d’un petite pause pâtisserie.

📖 Histoire

Dans le bureau enfumé d’Anne, détective privée, les lumières tamisées peinaient à éclairer les piles de dossiers éparpillés. Claire venait à peine de terminer son récit, une histoire de disparition et de désespoir, lorsqu’une ombre menaçante passa devant la porte vitrée. Instinctivement, Anne saisit son arme sous le bureau, le regard fixé sur la porte qui s’ouvrait brusquement.

L’ombre s’avança, révélant un homme d’une cinquantaine d’années, son visage à moitié caché par un chapeau sombre. Dans un silence tendu, les deux détectives se pointèrent mutuellement avec leurs armes, un ballet de méfiance et de suspicion. Avec un geste lent, il sortit son insigne, dissipant la tension. « Salut collègue, » déclara Marc, une pointe d’irritation dans la voix. Anne baissa son arme, non sans lancer un regard qui aurait glacé la Seine.

Marc remarqua une boîte en carton ouverte sur le bureau. « Seraient-ce des croissants, par hasard ? » demanda-t-il, l’œil brillant d’un espoir gourmand. Anne, portant à ses lèvres sa tasse de café, son dixième de la journée, le fixa avec un sourcil levé. Marc, comprenant le message, pivota en direction de la sortie. « Bon bah, je vais attendre dehors et aller penser à ma vie, » dit-il d’un ton résigné, avant de fermer la porte derrière lui avec une précaution comique.

Anne émergea de derrière le bureau où elle s’était réfugiée. « Cet homme est votre ami ? », demanda-t-elle avec curiosité. La détective termina son café d’une traite et grogna. « Ce café était dégueulasse. » Puis avant de fermer la porte derrière elle, elle dit sans se retourner : « Comme il l’a dit. Un collègue. Rien de plus. »

***

Le lendemain matin, Paris se réveillait doucement. Dans le petit bureau d’Anne, l’air était chargé de la fumée de cigarettes et du parfum fort du café noir de la veille. Les pieds sur son bureau encombré, elle lançait des dossiers à Marc. « Voilà l’affaire, » commença-t-elle, détaillant l’enlèvement du fils de Claire avec la précision d’un chef d’orchestre dirigeant une symphonie complexe. Marc, essayant de suivre, hochait la tête, son regard alternant entre Anne et les nombreuses pages qu’il tenait dans ses mains.

« Alors, on fait quoi ? » demanda Marc, en jetant un bref regard à la boîte vide sur le bureau. L’œil affuté d’Anne le remarqua : « On commence par ne pas se faire tuer. Et toi, par arrêter de penser avec ton estomac. »

Ils esquissèrent un plan, étrangement harmonieux dans leur désaccord. « C’est parti pour l’aventure, Sherlock, » lança Anne, tandis que Marc, les yeux encore fixés sur le bureau, murmurait : « C’est une tragédie, cette boîte vide. » Leur collaboration promettait d’être aussi chaotique qu’efficace.

***

Sous le ciel parisien, où les nuages jouaient à cache-cache avec le soleil, Anne et Marc se dirigèrent vers leur première destination : une librairie ancienne nichée au cœur du Quartier Latin. L’endroit, empreint d’histoire et de mystère, semblait être le gardien de secrets depuis des siècles.

À leur entrée, le tintement de la cloche attira l’attention du libraire, un homme dont l’âge semblait rivaliser avec celui de ses livres. Anne, avec toute la détermination d’une détective privée, commença à expliquer leur quête pour retrouver Thomas, mais fut rapidement interrompue par Marc. « Qu’avez-vous sur les pâtisseries françaises ? ».

Anne leva les yeux au ciel. Mais le libraire, d’abord surpris, fut ensuite pris d’un élan de curiosité. « Suivez-moi, » dit-il avec un sourire en coin, les guidant à travers les allées serrées de la librairie vers une section reculée. Talonnant Marc, Anne lui chuchota à l’oreille : « T’es incroyable ! Tu crois vraiment que c’est le moment ? ». « Tu n’es pas obligée de me suivre, tu sais ? » lui répondit-il avec un sourire.

C’est là, parmi les poussières du temps et l’odeur des pages jaunies, qu’ils découvrirent bien plus que ce qu’ils étaient venus chercher. Après de longues minutes, Anna trouva un livre sur les pâtisseries du 18e siècle, ouvert à une page marquée d’une note signée. La note mentionnait une salle secrète dans les catacombes.

« Marc, je crois que j’ai trouvé quelque chose. »

Le détective s’approcha. « Tu ne trouves pas qu’une note sur les catacombes n’a rien à faire dans un livre de cuisine ? » Le visage de Marc s’illumina. « C’est sa signature ! Et je reconnais son écriture ! » Anne lui jeta un regard suspicieux. « Comment peux-tu savoir ça, tu connais le gamin ? » Ayant disparu dans une autre salle, la voix de Marc, étouffée par les ouvrages couvrant les innombrables étagères, parvint néanmoins à ses oreilles. « Contrairement à vous, collègue, j’ai fait mes recherches. »

Se souvenant de la pile de dossiers sur lesquels Anne avait travaillé toute seule pendant des heures, elle s’appréta à répliquer d’une manière peu pacifique, mais une main se posa sur son épaule. Par réflexe, elle s’en empara et fit une prise d’aïkido à Marc qui fit un salto avant et s’écrasa sur le parquet, soulevant une quantité impressionnante de poussière. La tête du vieux libraire émergea timidement de l’entrée de la pièce. « Tout va bien, messieurs-dames ? » « Pas de problème, seulement deux collègues qui se sont manqués, » dit Marc dans un gémissement, qui avec l’aide d’Anne, se releva en tenant le bas de son dos. Elle lui posa une main sur l’épaule à son tour. « Sache que tu ne m’as pas du tout manqué, collègue. »

***

La nuit tombée, armés de leur indice précieux trouvé dans le vieux livre, Anne et Marc se dirigèrent vers l’entrée secrète des catacombes de Paris, sous la lumière vacillante des réverbères. La ville au-dessus semblait insouciante et vivante, en contraste frappant avec les ombres et les échos du monde souterrain qu’ils s’apprêtaient à explorer.

Marc, portant une lampe torche dans sa bouche pour éclairer un plan des catacombes qu’ils avaient obtenu d’un contact d’Anne, semblait maintenant pleinement investi dans leur mission. « Tu penses qu’il y a des pâtisseries cachées là-dessous aussi ? » demanda-t-il. Anne, concentrée sur la carte, répondit sans lever les yeux : « Concentre-toi sur les catacombes, pas sur ton estomac. Thomas est peut-être quelque part ici, en attente d’aide. »

Ils avancèrent prudemment dans les tunnels, leurs pas résonnant sur le sol en pierre fréquemment parsemé de flaques d’eau. Les murs étaient ornés d’ossements et de gravures anciennes, témoignages silencieux des vies passées. C’était un lieu empreint d’histoire et de mystère, où chaque ombre pouvait cacher un secret.

Guidés par le plan, ils trouvèrent la salle secrète mentionnée dans la note de Thomas. À l’intérieur, des documents éparpillés, des photos, et une série d’indices cryptiques peints sur les murs. Thomas avait découvert quelque chose de grand, quelque chose que certaines personnes voulaient garder caché.

Anne, examinant les documents, remarqua une série de chiffres qui semblaient correspondre à des coordonnées. « Regarde, Marc. Thomas était sur la piste d’un rendez-vous secret. Ces coordonnées pourraient nous mener à la prochaine pièce du puzzle. »

Marc, impressionné par la détermination d’Anne, acquiesça, et pour la première fois, Anne lui sourit. Embarrassé, Marc ne put s’empêcher de faire un trait d’esprit comme il en a l’habitude. « Elémentaire mon cher Watson ! » « Tu dis ça parce que j’ai cité Sherlock hier matin ? » dit-elle avec ironie. Marc haussa des épaules, fixant le sol comme un enfant qui vient de se faire attraper après avoir fait une bêtise. « Tu peux faire mieux, » dit-elle en s’engouffrant dans le labyrinthe de couloirs.

***

Avec les coordonnées trouvées dans les catacombes, Anne et Marc se trouvèrent bientôt devant un vieux manoir en périphérie de Paris. Cet endroit, dissimulé derrière de hauts murs et entouré d’une végétation sauvage, semblait abandonné, mais ils savaient qu’il approchait du but.

Marc, observant la façade décrépite, murmura : « On dirait le décor d’un film d’horreur. Tu es sûre qu’on ne peut pas juste envoyer un email pour demander où ils gardent Thomas ? » Anne ignora sa plaisanterie et ils trouvèrent une entrée discrète par les jardins, où la lumière de la lune éclairait faiblement leur chemin. Chaque bruit les faisait se retourner, chaque ombre leur semblait être un gardien prêt à les capturer.

Ils atteignirent finalement une porte dérobée, grâce à l’adresse et à l’astuce d’Anne, qui avait déjà préparé quelques outils de crochetage. « C’est le moment de vérité, » dit-elle, travaillant sur la serrure avec une concentration intense. Marc, à l’affût, gardait un œil sur les alentours.

La porte s’ouvrit sans un bruit, révélant un couloir sombre qui s’enfonçait dans les entrailles du manoir. Les deux compères s’engagèrent prudemment, guidés par la faible lumière de leur lampe. L’intérieur était un labyrinthe de couloirs et de pièces, décorées avec un luxe qui contrastait étrangement avec l’extérieur délabré du manoir.

***

Suivant les indications laissées par Thomas, ils naviguèrent à travers le manoir jusqu’à découvrir une salle cachée, où, à leur grand soulagement, ils trouvèrent Thomas, éveillé et sain et sauf, mais clairement retenu contre son gré.

« Je savais que vous viendriez, » murmura Thomas, les yeux brillants de reconnaissance. Anne, réalisant qu’ils avaient réussi leur mission contre toute attente, voulut échanger un regard triomphant avec Marc. Mais il n’était plus là.

Soudain, la pièce fut plongée dans le noir et des silhouettes encapuchonnées émergèrent des recoins sombres de la pièce, tels des spectres flottant au raz du sol. Anna coupa les liens de Thomas et ils essayèrent de s’enfuir. En vain. Peu importe où ils allaient, leur route était barrée par leurs ennemis. Alors qu’Anna et Thomas revenaient malgré eux à leur emplacement initial, les inconnus les encerclèrent lentement. La tension était palpable, et la peur commençait à s’installer. Le cercle se resserra autour des deux proies, pris au piège. Anne dégaina son arme, mais c’était trop tard, ils étaient trop proches et trop nombreux. Elle fut rapidement désarmée et submergée. Finalement, elle fut elle-même attachée à côté de Thomas, les deux impuissants face à l’hostilité grandissante des adeptes.

Soudain, un cri terrifiant résonna, et une ombre aux allures de monstre glissante sur les murs faiblement éclairés fit fuir leurs aggresseurs. « Qu’est-ce que c’est que ça encore ? » s’exclama Anne, qui tentait vainement de se libérer. Thomas se mit à rire. « Je ne vois pas ce qu’il y a d’hilarant, aide-moi plutôt ! » Puis suivant son regard, elle vit un homme émerger des ténèbres, des ustensiles de cuisine entre les doigts et un croissant aux lèvres.

« Désolé, je n’ai pas pu m’empêcher de faire un détour par les cuisines, » s’excusa Marc la bouche pleine, après avoir libéré Anne et Thomas. La situation, malgré sa gravité, prêtait à rire. « Papa ! » Thomas se jeta dans les bras de Marc, révélant une facette inattendue de leur relation. « Très malin la note dans le livre de pâtisseries, je savais que je devais commencer par là ! » s’exclama Marc en ébouriffant les cheveux de son fils. Anne donna une frappe amicale sur l’épaule de Marc, « J’ignorais que Claire était votre femme ! » Marc soupira. « Cela fait quelques années qu’elle ne l’est plus, mais il y aura toujours notre fils comme lien indéflectible. »

Alors qu’ils pensaient être sauvés, des adeptes tentèrent une dernière attaque. Marc et Anne, avec une dextérité surprenante, neutralisa une demi-douzaine d’entre eux en faisant preuve d’une ingéniosité et d’un courage inattendus. Un dernier assaillant sauta à la gorge d’Anne, et ils roulèrent sur le sol froid jusqu’à ce qu’elle s’en débarrasse en lui brisant la nuque. « Qu’est-ce qu’ils sont collants ces gens, pire que mon collègue ! » La main tendue pour aider Anne à se relever, Marc lui jeta un de ses plus beaux sourires : « Et que penses-tu d’un ami ? » Anne s’épousseta et considéra Marc des pieds à la tête. « Oui, je peux essayer. »

« On ferait mieux de se tirer, ils sont vraiment beaucoup là-dedans, » conseilla Thomas. Ils quittèrent précipitamment le manoir, juste à temps pour voir derrière eux une explosion spectaculaire qui les projeta face contre terre et réduisit le bâtiment en cendres.

Thomas et Anne lancèrent à Marc un regard plein de reproche. « Bon d’accord, j’ai peut-être oublié de couper le gaz après avoir cuisiné un délici… » commença-t-il, avant de se rendre compte que ses compagnons s’étaient déjà éloignés. « L’importance de la cuisine, ils comprendront un jour… » marmonna-t-il en les rejoignant en clopinant, le cœur léger malgré l’adversité. Le trio, désormais uni par cette aventure hors du commun, s’éloigna dans la nuit, prêt à affronter ensemble de nouveaux défis.

🤔 Quiz

1- Anne utilise son arme dès la première rencontre avec Marc.

FAUX 😮 – Elle la saisit instinctivement, mais la tension se dissipe rapidement après que Marc montre son insigne. 

2- Marc trouve un indice crucial dans un livre sur les catacombes.

FAUX 😮 – L’indice est trouvé dans un livre sur les pâtisseries françaises du 18e siècle, un choix inattendu qui mène à un développement clé de l’histoire. 

3- Claire est la mère de Thomas, le fils disparu.

VRAI 🙂– L’explosion résulte de l’oubli de Marc de couper le gaz, révélé juste après leur évasion précipitée du manoir, qui est ensuite détruit. 

4- Anne et Marc trouvent Thomas grâce à une carte secrète cachée dans les catacombes.

FAUX 😮 – Ils utilisent des coordonnées trouvées parmi les documents et indices dans une salle secrète des catacombes, mais pas grâce à une carte cachée. 

5- Marc utilise des ustensiles de cuisine pour effrayer les adeptes encapuchonnés.

VRAI 🙂 

6- Une explosion détruit le manoir après que nos héros s’échappent.

VRAI 🙂 

7- Le café qu’Anne boit dans son bureau est décrit comme excellent.

FAUX 😮Anne mentionne explicitement que le café était « dégueulasse », montrant son mécontentement. 

8- Thomas se jette dans les bras de Marc, révélant leur lien familial.

VRAI 🙂 Il l’appelle aussi « papa ».

9- L’histoire se déroule principalement sous les rues de Paris, dans les catacombes.

FAUX 😮 Bien que les catacombes jouent un rôle important, l’histoire se déplace à travers différents lieux de Paris, y compris un vieux manoir en périphérie de la ville.

10- Marc a un penchant pour les croissants, ce qui joue un rôle humoristique dans l’histoire.

VRAI 🙂 

Maintenant, j’aimerais savoir : quel score avez-vous obtenu au quiz ? N’hésitez pas à me le dire dans les commentaires ci-dessous ! 😀

✨ Le Mystère des Catacombes – Qu’en Avez-vous Pensé ?

Et voilà, le rideau tombe sur notre aventure parisienne, où passion, mystère, et pâtisseries se sont entremêlés dans une danse aussi périlleuse qu’envoûtante. Qu’avez-vous pensé de cette enquête au cœur de Paris ? Les rebondissements vous ont-ils tenu en haleine ? Avez-vous deviné le lien surprenant unissant nos héros ? J’espère que vous avez apprécié suivre Anne, Marc, et Thomas dans les méandres des catacombes autant que j’ai aimé vous raconter leur histoire.

Si votre cœur bat encore à l’unisson avec le mien pour plus d’aventures et de mystères, ne partez pas encore. Je vous invitons à découvrir Face aux Ténèbres : Le Destin Héroïque des Clairmont. Qui sait quels secrets vous parviendrez à dénouer cette fois ? Rejoignez-moi pour une nouvelle aventure où chaque page est une promesse d’évasion.

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6 Comments

Adriana · mars 18, 2024 at 3:06 pm

Salut !

J’ai bien aimé ton histoire, elle m’a rappelé des souvenirs, j’ai vécu à Paris pendant presque vingt ans, cependant, je n’ai jamais visité les catacombes.

    JEROME - FRENCH WITH STORIES · mars 18, 2024 at 8:23 pm

    Merci pour tes commentaires hebdomadaires, ça alimente ma motivation ! Pour les catacombes, j’aimerais également les visiter un jour ! 🙂

Hanso · mars 18, 2024 at 5:29 pm

Un grand merci pour cette parenthèse d’intrigues parisienne. J’ai pris un réel plaisir à lire ce récit.

Jackie · mars 19, 2024 at 4:31 am

Tout est réuni : Les lieux secrets de Paris et une histoire « policière ». J’ai adoré. J’aime aussi beaucoup le questionnaire à la fin de ton article. Encore merci.

    JEROME - FRENCH WITH STORIES · mars 19, 2024 at 8:56 pm

    Merci pour ton retour, je suis ravi que mon histoire t’ait plu ! J’ai vraiment apprécié faire vivre ces personnages et les voir s’étoffer au fur et à mesure de l’écriture du texte. Rdv lundi prochain pour une nouvelle histoire ! 🙂

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