Après la colère explosive de Ned Land dans le chapitre 9, la tension à bord du Nautilus atteint son paroxysme. Prisonniers d’un homme mystérieux, Aronnax et ses compagnons ignorent encore leur sort. Enfin, l’énigmatique capitaine Nemo prend la parole, révélant son savoir et ses intentions. Mais que veut-il vraiment ? Quels secrets des profondeurs est-il sur le point de dévoiler ?

After the fiery rage of Ned Land in Chapter 9, tensions aboard the Nautilus reach their peak. The prisoners struggle with uncertainty, their fate in the hands of a man they do not yet understand. As the enigmatic Captain Nemo finally speaks, revealing his knowledge and intentions, the mystery deepens. But what does this isolated genius truly want? And what secrets of the deep will he unveil? 

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Choisissez votre niveau avec soin ! Chaque niveau vous propose un parcours unique adapté à vos connaissances actuelles du français :

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Débutant (A1/A2)

Parfait si vous débutez ou voulez apprendre les bases, ce niveau vous aide à construire des fondations solides !


A1/A2

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Intermédiaire (B1/B2)

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B1/B2

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Avancé (C1/C2)

Si vous êtes à l’aise avec presque tout en français et prêt à lire des textes avancés, ce parcours est fait pour vous !

⭐⭐⭐
C1/C2

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📖 Histoire (C1/C2)

CHAPITRE X — L’HOMME DES EAUX

C’était le commandant du bord qui parlait ainsi.

A ces mots, Ned Land se releva subitement. Le stewart, presque étranglé, sortit en chancelant sur un signe de son maître ; mais tel était l’empire du commandant à son bord, que pas un geste ne trahit le ressentiment dont cet homme devait être animé contre le Canadien. Conseil, intéressé malgré lui, moi stupéfait, nous attendions en silence le dénouement de cette scène.

Le commandant, appuyé sur l’angle de la table, les bras croisés, nous observait avec une profonde attention. Hésitait-il à parler ? Regrettait-il ces mots qu’il venait de prononcer en français ? On pouvait le croire.

Après quelques instants d’un silence qu’aucun de nous ne songea à interrompre :

« Messieurs, dit-il d’une voix calme et pénétrante, je parle également le français, l’anglais, l’allemand et le latin. J’aurais donc pu vous répondre dès notre première entrevue, mais je voulais vous connaître d’abord, réfléchir ensuite. Votre quadruple récit, absolument semblable au fond, m’a affirmé l’identité de vos personnes. Je sais maintenant que le hasard a mis en ma présence monsieur Pierre Aronnax, professeur d’histoire naturelle au Muséum de Paris, chargé d’une mission scientifique à l’étranger, Conseil son domestique, et Ned Land, d’origine canadienne, harponneur à bord de la frégate l’Abraham-Lincoln, de la marine nationale des États-Unis d’Amérique. »

Je m’inclinai d’un air d’assentiment. Ce n’était pas une question que me posait le commandant. Donc, pas de réponse à faire. Cet homme s’exprimait avec une aisance parfaite, sans aucun accent. Sa phrase était nette, ses mots justes, sa facilité d’élocution remarquable. Et cependant, je ne « sentais » pas en lui un compatriote.

Il reprit la conversation en ces termes :

« Vous avez trouvé sans doute, monsieur, que j’ai longtemps tardé à vous rendre cette seconde visite. C’est que, votre identité reconnue, je voulais peser mûrement le parti à prendre envers vous. J’ai beaucoup hésité. Les plus fâcheuses circonstances vous ont mis en présence d’un homme qui a rompu avec l’humanité. Vous êtes venu troubler mon existence…

— Involontairement, dis-je.

— Involontairement ? répondit l’inconnu, en forçant un peu sa voix. Est-ce involontairement que l’Abraham-Lincoln me chasse sur toutes les mers ? Est-ce involontairement que vous avez pris passage à bord de cette frégate ? Est-ce involontairement que vos boulets ont rebondi sur la coque de mon navire ? Est-ce involontairement que maître Ned Land m’a frappé de son harpon ? »

Je surpris dans ces paroles une irritation contenue. Mais, à ces récriminations j’avais une réponse toute naturelle à faire, et je la fis.

« Monsieur, dis-je, vous ignorez sans doute les discussions qui ont eu lieu à votre sujet en Amérique et en Europe. Vous ne savez pas que divers accidents, provoqués par le choc de votre appareil sous-marin, ont ému l’opinion publique dans les deux continents. Je vous fais grâce des hypothèses sans nombre par lesquelles on cherchait à expliquer l’inexplicable phénomène dont seul vous aviez le secret. Mais sachez qu’en vous poursuivant jusque sur les hautes mers du Pacifique, l’Abraham-Lincoln croyait chasser quelque puissant monstre marin dont il fallait à tout prix délivrer l’Océan. »

Un demi-sourire détendit les lèvres du commandant, puis, d’un ton plus calme :

« Monsieur Aronnax, répondit-il, oseriez-vous affirmer que votre frégate n’aurait pas poursuivi et canonné un bateau sous-marin aussi bien qu’un monstre ? »


A tense scene inside a dark echoing cave with Armand Leclerc and Elodie Moreau cautiously advancing, looking around as if being followed

Cette question m’embarrassa, car certainement le commandant Farragut n’eût pas hésité. Il eût cru de son devoir de détruire un appareil de ce genre tout comme un narwal gigantesque.

« Vous comprenez donc, monsieur, reprit l’inconnu, que j’ai le droit de vous traiter en ennemis. »

Je ne répondis rien, et pour cause. A quoi bon discuter une proposition semblable, quand la force peut détruire les meilleurs arguments.

« J’ai longtemps hésité, reprit le commandant. Rien ne m’obligeait à vous donner l’hospitalité. Si je devais me séparer de vous, je n’avais aucun intérêt à vous revoir. Je vous remettais sur la plate-forme de ce navire qui vous avait servi de refuge. Je m’enfonçais sous les mers, et j’oubliais que vous aviez jamais existé. N’était-ce pas mon droit ?

— C’était peut-être le droit d’un sauvage, répondis-je, ce n’était pas celui d’un homme civilisé.

— Monsieur le professeur, répliqua vivement le commandant, je ne suis pas ce que vous appelez un homme civilisé ! J’ai rompu avec la société toute entière pour des raisons que moi seul j’ai le droit d’apprécier. Je n’obéis donc point à ses règles, et je vous engage à ne jamais les invoquer devant moi ! »

Ceci fut dit nettement. Un éclair de colère et de dédain avait allumé les yeux de l’inconnu, et dans la vie de cet homme, j’entrevis un passé formidable. Non-seulement il s’était mis en-dehors des lois humaines, mais il s’était fait indépendant, libre dans la plus rigoureuse acception du mot, hors de toute atteinte ! Qui donc oserait le poursuivre au fond des mers, puisque, à leur surface, il déjouait les efforts tentés contre lui ? Quel navire résisterait au choc de son monitor sous-marin ? Quelle cuirasse, si épaisse qu’elle fût, supporterait les coups de son éperon ? Nul, entre les hommes, ne pouvait lui demander compte de ses œuvres. Dieu, s’il y croyait, sa conscience, s’il en avait une, étaient les seuls juges dont il pût dépendre.

Ces réflexions traversèrent rapidement mon esprit, pendant que l’étrange personnage se taisait, absorbé et comme retiré en lui-même. Je le considérais avec un effroi mélangé d’intérêt, et sans doute, ainsi qu’Œdipe considérait le sphinx.

Après un assez long silence, le commandant reprit la parole.

« J’ai donc hésité, dit-il, mais j’ai pensé que mon intérêt pouvait s’accorder avec cette pitié naturelle à laquelle tout être humain a droit. Vous resterez à mon bord, puisque la fatalité vous y a jetés. Vous y serez libres, et, en échange de cette liberté, toute relative d’ailleurs, je ne vous imposerai qu’une seule condition. Votre parole de vous y soumettre me suffira.

— Parlez, monsieur, répondis-je, je pense que cette condition est de celles qu’un honnête homme peut accepter ?

— Oui, monsieur, et la voici. Il est possible que certains événements imprévus m’obligent à vous consigner dans vos cabines pour quelques heures ou quelques jours, suivant le cas. Désirant ne jamais employer la violence, j’attends de vous, dans ce cas, plus encore que dans tous les autres, une obéissance passive. En agissant ainsi, je couvre votre responsabilité, je vous dégage entièrement, car c’est à moi de vous mettre dans l’impossibilité de voir ce qui ne doit pas être vu. Acceptez-vous cette condition ? »

Il se passait donc à bord des choses tout au moins singulières, et que ne devaient point voir des gens qui ne s’étaient pas mis hors des lois sociales ! Entre les surprises que l’avenir me ménageait, celle-ci ne devait pas être la moindre.

« Nous acceptons, répondis-je. Seulement, je vous demanderai, monsieur, la permission de vous adresser une question, une seule.



— Parlez, monsieur.

— Vous avez dit que nous serions libres à votre bord ?

— Entièrement.

— Je vous demanderai donc ce que vous entendez par cette liberté.

— Mais la liberté d’aller, de venir, de voir, d’observer même tout ce qui se passe ici, — sauf en quelques circonstances rares, — la liberté enfin dont nous jouissons nous-mêmes, mes compagnons et moi. »

Il était évident que nous ne nous entendions point.

« Pardon, monsieur, repris-je, mais cette liberté, ce n’est que celle que tout prisonnier a de parcourir sa prison ! Elle ne peut nous suffire.

— Il faudra, cependant, qu’elle vous suffise !

— Quoi ! nous devons renoncer à jamais de revoir notre patrie, nos amis, nos parents !

— Oui, monsieur. Mais renoncer à reprendre cet insupportable joug de la terre, que les hommes croient être la liberté, n’est peut-être pas aussi pénible que vous le pensez !

— Par exemple, s’écria Ned Land, jamais je ne donnerai ma parole de ne pas chercher à me sauver !

— Je ne vous demande pas de parole, maître Land, répondit froidement le commandant.

— Monsieur, répondis-je, emporté malgré moi, vous abusez de votre situation envers nous ! C’est de la cruauté !

— Non, monsieur, c’est de la clémence ! Vous êtes mes prisonniers après combat ! Je vous garde, quand je pourrais d’un mot vous replonger dans les abîmes de l’Océan ! Vous m’avez attaqué ! Vous êtes venus surprendre un secret que nul homme au monde ne doit pénétrer, le secret de toute mon existence ! Et vous croyez que je vais vous renvoyer sur cette terre qui ne doit plus me connaître ! Jamais ! En vous retenant, ce n’est pas vous que je garde, c’est moi-même ! »


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Ces paroles indiquaient de la part du commandant un parti pris contre lequel ne prévaudrait aucun argument.

« Ainsi, monsieur, repris-je, vous nous donnez tout simplement à choisir entre la vie ou la mort ?

— Tout simplement.

— Mes amis, dis-je, à une question ainsi posée, il n’y a rien à répondre. Mais aucune parole ne nous lie au maître de ce bord.

— Aucune, monsieur, » répondit l’inconnu.

Puis, d’une voix plus douce, il reprit :

« Maintenant, permettez-moi d’achever ce que j’ai à vous dire. Je vous connais, monsieur Aronnax. Vous, sinon vos compagnons, vous n’aurez peut-être pas tant à vous plaindre du hasard qui vous lie à mon sort. Vous trouverez parmi les livres qui servent à mes études favorites cet ouvrage que vous avez publié sur les grands fonds de la mer. Je l’ai souvent lu. Vous avez poussé votre œuvre aussi loin que vous le permettait la science terrestre. Mais vous ne savez pas tout, vous n’avez pas tout vu. Laissez-moi donc vous dire, monsieur le professeur, que vous ne regretterez pas le temps passé à mon bord. Vous allez voyager dans le pays des merveilles. L’étonnement, la stupéfaction seront probablement l’état habituel de votre esprit. Vous ne vous blaserez pas facilement sur le spectacle incessamment offert à vos yeux. Je vais revoir dans un nouveau tour du monde sous-marin, — qui sait ? le dernier peut-être, — tout ce que j’ai pu étudier au fond de ces mers tant de fois parcourues, et vous serez mon compagnon d’études. A partir de ce jour, vous entrez dans un nouvel élément, vous verrez ce que n’a vu encore aucun homme, — car moi et les miens nous ne comptons plus, — et notre planète, grâce à moi, va vous livrer ses derniers secrets. »

Je ne puis le nier ; ces paroles du commandant firent sur moi un grand effet. J’étais pris là par mon faible, et j’oubliai, pour un instant, que la contemplation de ces choses sublimes ne pouvait valoir la liberté perdue. D’ailleurs, je comptais sur l’avenir pour trancher cette grave question. Aussi, je me contentai de répondre :

« Monsieur, si vous avez brisé avec l’humanité, je veux croire que vous n’avez pas renié tout sentiment humain. Nous sommes des naufragés charitablement recueillis à votre bord, nous ne l’oublierons pas. Quant à moi, je ne méconnais pas que, si l’intérêt de la science pouvait absorber jusqu’au besoin de liberté, ce que me promet notre rencontre m’offrirait de grandes compensations. »

Je pensais que le commandant allait me tendre la main pour sceller notre traité. Il n’en fit rien. Je le regrettai pour lui.

« Une dernière question, dis-je, au moment où cet être inexplicable semblait vouloir se retirer.

— Parlez, monsieur le professeur.

— De quel nom dois-je vous appeler ?

— Monsieur, répondit le commandant, je ne suis pour vous que le capitaine Nemo, et vos compagnons et vous, n’êtes pour moi que les passagers du Nautilus. »



Le capitaine Nemo appela. Un stewart parut. Le capitaine lui donna ses ordres dans cette langue étrangère que je ne pouvais reconnaître. Puis, se tournant vers le Canadien et Conseil :

« Un repas vous attend dans votre cabine, leur dit-il. Veuillez suivre cet homme.

— Ça n’est pas de refus ! » répondit le harponneur.

Conseil et lui sortirent enfin de cette cellule où ils étaient renfermés depuis plus de trente heures.

« Et maintenant, monsieur Aronnax, notre déjeuner est prêt. Permettez-moi de vous précéder.

— A vos ordres, capitaine. »

Je suivis le capitaine Nemo, et dès que j’eus franchi la porte, je pris une sorte de couloir électriquement éclairé, semblable aux coursives d’un navire. Après un parcours d’une dizaine de mètres, une seconde porte s’ouvrit devant moi.

J’entrai alors dans une salle à manger, ornée et meublée avec un goût sévère. De hauts dressoirs de chêne, incrustés d’ornements d’ébène, s’élevaient aux deux extrémités de cette salle, et sur leurs rayons à ligne ondulée étincelaient des faïences, des porcelaines, des verreries d’un prix inestimable. La vaisselle plate y resplendissait sous les rayons que versait un plafond lumineux, dont de fines peintures tamisaient et adoucissaient l’éclat.

Au centre de la salle était une table richement servie. Le capitaine Nemo m’indiqua la place que je devais occuper.

« Asseyez-vous, me dit-il, et mangez comme un homme qui doit mourir de faim. »

Le déjeuner se composait d’un certain nombre de plats dont la mer seule avait fourni le contenu, et de quelques mets dont j’ignorais la nature et la provenance. J’avouerai que c’était bon, mais avec un goût particulier auquel je m’habituai facilement. Ces divers aliments me parurent riches en phosphore, et je pensai qu’ils devaient avoir une origine marine.

Le capitaine Nemo me regardait. Je ne lui demandai rien, mais il devina mes pensées, et il répondit de lui-même aux questions que je brûlais de lui adresser.

« La plupart de ces mets vous sont inconnus, me dit-il. Cependant, vous pouvez en user sans crainte. Ils sont sains et nourrissants. Depuis longtemps, j’ai renoncé aux aliments de la terre, et je ne m’en porte pas plus mal. Mon équipage, qui est vigoureux, ne se nourrit pas autrement que moi.

— Ainsi, dis-je, tous ces aliments sont des produits de la mer ?


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— Oui, monsieur le professeur, la mer fournit à tous mes besoins. Tantôt, je mets mes filets à la traîne, et je les retire, prêts à se rompre. Tantôt, je vais chasser au milieu de cet élément qui paraît être inaccessible à l’homme, et je force le gibier qui gîte dans mes forêts sous-marines. Mes troupeaux, comme ceux du vieux pasteur de Neptune, paissent sans crainte les immenses prairies de l’Océan. J’ai là une vaste propriété que j’exploite moi-même et qui est toujours ensemencée par la main du Créateur de toutes choses. »

Je regardai le capitaine Nemo avec un certain étonnement, et je lui répondis :

« Je comprends parfaitement, monsieur, que vos filets fournissent d’excellents poissons à votre table ; je comprends moins que vous poursuiviez le gibier aquatique dans vos forêts sous-marines ; mais je ne comprends plus du tout qu’une parcelle de viande, si petite qu’elle soit, figure dans votre menu.

— Aussi, monsieur, me répondit le capitaine Nemo, ne fais-je jamais usage de la chair des animaux terrestres.

— Ceci, cependant, repris-je, en désignant un plat où restaient encore quelques tranches de filet.

— Ce que vous croyez être de la viande, monsieur le professeur, n’est autre chose que du filet de tortue de mer. Voici également quelques foies de dauphin que vous prendriez pour un ragoût de porc. Mon cuisinier est un habile préparateur, qui excelle à conserver ces produits variés de l’Océan. Goûtez à tous ces mets. Voici une conserve d’holoturies qu’un Malais déclarerait sans rivale au monde, voilà une crème dont le lait a été fourni par la mamelle des cétacés, et le sucre par les grands fucus de la mer du Nord, et enfin, permettez-moi de vous offrir des confitures d’anémones qui valent celles des fruits les plus savoureux. »

Et je goûtais, plutôt en curieux qu’en gourmet, tandis que le capitaine Nemo m’enchantait par ses invraisemblables récits.

« Mais cette mer, monsieur Aronnax, me dit-il, cette nourrice prodigieuse, inépuisable, elle ne me nourrit pas seulement ; elle me vêtit encore. Ces étoffes qui vous couvrent sont tissées avec le byssus de certains coquillages ; elles sont teintes avec la pourpre des anciens et nuancées de couleurs violettes que j’extrais des aplysis de la Méditerranée. Les parfums que vous trouverez sur la toilette de votre cabine sont le produit de la distillation des plantes marines. Votre lit est fait du plus doux zostère de l’Océan. Votre plume sera un fanon de baleine, votre encre la liqueur sécrétée par la seiche ou l’encornet. Tout me vient maintenant de la mer comme tout lui retournera un jour !

— Vous aimez la mer, capitaine.

— Oui ! je l’aime ! La mer est tout ! Elle couvre les sept dixièmes du globe terrestre. Son souffle est pur et sain. C’est l’immense désert où l’homme n’est jamais seul, car il sent frémir la vie à ses côtés. La mer n’est que le véhicule d’une surnaturelle et prodigieuse existence ; elle n’est que mouvement et amour ; c’est l’infini vivant, comme l’a dit un de vos poëtes. Et en effet, monsieur le professeur, la nature s’y manifeste par ses trois règnes, minéral, végétal, animal. Ce dernier y est largement représenté par les quatre groupes des zoophytes, par trois classes des articulés, par cinq classes des mollusques, par trois classes des vertébrés, les mammifères, les reptiles et ces innombrables légions de poissons, ordre infini d’animaux qui compte plus de treize mille espèces, dont un dixième seulement appartient à l’eau douce. La mer est le vaste réservoir de la nature. C’est par la mer que le globe a pour ainsi dire commencé, et qui sait s’il ne finira pas par elle ! Là est la suprême tranquillité. La mer n’appartient pas aux despotes. A sa surface, ils peuvent encore exercer des droits iniques, s’y battre, s’y dévorer, y transporter toutes les horreurs terrestres. Mais à trente pieds au-dessous de son niveau, leur pouvoir cesse, leur influence s’éteint, leur puissance disparaît ! Ah ! monsieur, vivez, vivez au sein des mers ! Là seulement est l’indépendance ! Là je ne reconnais pas de maîtres ! Là je suis libre ! »

Le capitaine Nemo se tut subitement au milieu de cet enthousiasme qui débordait de lui. S’était-il laissé entraîner au-delà de sa réserve habituelle ? Avait-il trop parlé ? Pendant quelques instants, il se promena, très-agité. Puis, ses nerfs se calmèrent, sa physionomie reprit sa froideur accoutumée, et, se tournant vers moi :

« Maintenant, monsieur le professeur, dit-il, si vous voulez visiter le Nautilus, je suis à vos ordres. »


– À SUIVRE –

🤔 Quiz

1- Le commandant du Nautilus hésite à parler en français au début de la scène.

VRAI 🙂 

2- Le commandant reconnaît immédiatement Pierre Aronnax et ses compagnons lorsqu’il les rencontre pour la première fois.

FAUX 😮 – Il attend d’abord d’entendre leur récit pour confirmer leur identité.

3- Ned Land accepte immédiatement la condition imposée par le capitaine Nemo.

FAUX 😮 Il refuse de promettre qu’il ne tentera pas de s’échapper. 

4- Le capitaine Nemo se considère comme un homme civilisé, respectant les lois humaines.

FAUX 😮 – Il affirme au contraire avoir rompu avec l’humanité et refuse d’obéir aux règles de la société. 

5- Le Nautilus est décrit comme un navire possédant une puissance capable de détruire les cuirassés les plus résistants.

VRAI 🙂 

6- Le capitaine Nemo ne permet à ses invités d’explorer qu’une partie limitée du Nautilus.

VRAI 🙂 

7- Le capitaine Nemo explique qu’il se nourrit exclusivement de produits de la terre.

FAUX 😮 – Il affirme que tout ce qu’il consomme provient de la mer, y compris la viande qui est en réalité du filet de tortue ou du foie de dauphin. 

8- Le professeur Aronnax est totalement indifférent à la proposition du capitaine Nemo de découvrir les secrets des fonds marins.

FAUX 😮 – Il est profondément intrigué et séduit par la perspective d’explorer un monde inconnu. 

9- Le capitaine Nemo affirme que la mer est un espace de liberté totale, où aucun despote ne peut exercer son pouvoir.

VRAI 🙂 

10- À la fin de l’échange, le capitaine Nemo propose au professeur Aronnax de visiter le Nautilus.

VRAI 🙂 

Bravo, aventurier ! 🤠

Combien de bonnes réponses as-tu obtenues ? 😊

🪶 Analyse par un Étudiant

Nous sommes maintenant arrivés au chapitre dans lequel le capitaine Nemo révèle au moins partiellement sa personnalité. À la surprise d’Aronnax et de ses compagnons, il était tout à fait capable de comprendre leurs propos dans différentes langues, mais il souhaitait s’accorder un temps de réflexion pour décider de la suite des événements. Il leur annonce qu’il a rompu tout contact avec l’humanité et que, de ce fait, ils représentent un problème pour lui. Lorsque Aronnax lui fait remarquer que cette rencontre était involontaire, le capitaine répond que c’est l’Abraham-Lincoln qui l’a attaqué, et que, de toute façon, ils faisaient partie de son équipage. Il leur fait clairement comprendre qu’il aurait le droit de les abandonner en pleine mer s’il le souhaitait.

Aronnax comprend que Nemo, en raison de sa supériorité technologique et de son exil volontaire, se trouve hors de tout système juridique et peut donc agir à sa guise. Il l’observe avec une combinaison de peur et de curiosité. Jules Verne compare cette situation à la rencontre d’Œdipe avec le Sphinx.

Œdipe est une figure majeure de la mythologie grecque. Beaucoup ne connaissent son nom qu’à travers le complexe d’Œdipe de Freud, qui affirme essentiellement qu’un enfant est toujours attiré par le parent du sexe opposé et en rivalité avec le parent du même sexe. Selon la légende, Œdipe était le fils du roi et de la reine de Thèbes, Laïos et Jocaste. À sa naissance, un oracle prédit qu’il tuera son père et épousera sa mère. Pour éviter cela, ses parents l’abandonnent dans les montagnes, où il est recueilli par Polybe, roi de Corinthe, qui l’élève comme son propre fils. Devenu adulte, Œdipe apprend la prophétie, mais croit que Polybe est son père. Pour empêcher cette prédiction de se réaliser, il fuit Corinthe. En chemin, il rencontre un vieil homme, se dispute avec lui et le tue. Il s’agissait en réalité de Laïos, son père.

Il arrive ensuite à Thèbes, où un monstre terrorise la ville en posant une énigme à tous les passants et en les tuant s’ils échouent à la résoudre. Œdipe trouve la solution, mettant ainsi fin aux ravages du Sphinx. En récompense, il épouse la reine veuve Jocaste. Lorsque la vérité éclate, Jocaste se suicide et, dans son désespoir, Œdipe se crève les yeux. Une tragédie grecque classique.

Nemo propose alors à Aronnax et aux autres de se déplacer librement à bord du sous-marin, sauf dans les situations où il jugerait nécessaire de les enfermer. En somme, il exige des naufragés qu’ils partagent son destin et fassent leurs adieux à la vie terrestre. Lorsqu’ils tentent de s’opposer à cette perspective, il leur laisse le choix entre vivre selon ses conditions ou mourir.

La tentation de faire de nouvelles découvertes en biologie marine est très forte pour Aronnax. Lors d’un dîner en commun, Nemo raconte combien l’océan pourvoit généreusement à ses besoins et qu’il ne manque de rien de ce que l’on trouve sur terre. Il décrit la mer comme un paradis, intacte et préservée de l’humanité, un royaume qui lui appartient exclusivement. La curiosité d’Aronnax est piquée, et il est sans doute impatient d’explorer les merveilles des profondeurs abyssales.

C’est ici que s’achève le chapitre.

– Sepp

📖 Histoire (B1/B2)

CHAPITRE X — L’HOMME DES EAUX

C’était le capitaine du navire qui parlait.

À ces mots, Ned Land se leva brusquement. Le domestique, étouffé par l’émotion, sortit sur un signe de son maître. Pourtant, aucun geste ne montra la colère qu’il devait ressentir contre le Canadien. Conseil et moi restions silencieux, attendant la suite des événements.

Le capitaine, appuyé contre la table, les bras croisés, nous observait avec attention. Hésitait-il à parler ? Regrettait-il ses paroles en français ? Peut-être.

Enfin, après un silence pesant, il dit d’une voix calme :

« Messieurs, je parle français, anglais, allemand et latin. J’aurais pu vous répondre dès le début, mais je voulais vous observer avant. Votre récit m’a confirmé vos identités. Je sais maintenant que vous êtes monsieur Pierre Aronnax, professeur d’histoire naturelle au Muséum de Paris, avec votre domestique Conseil et Ned Land, harponneur canadien. »

Je m’inclinai. Il ne me posait pas une question, alors je n’avais rien à répondre. Son français était parfait, sans accent, mais je ne le sentais pas comme un compatriote.

Il continua :

« Vous trouvez peut-être que j’ai mis du temps à vous voir de nouveau. Je voulais d’abord réfléchir. Les circonstances vous ont amenés à rencontrer un homme qui a rompu avec l’humanité. Vous avez troublé ma vie… »

« Involontairement, » dis-je.

« Involontairement ? répliqua-t-il, sa voix se durcissant. Est-ce involontairement que l’Abraham-Lincoln me traquait sur les mers ? Est-ce involontairement que vous êtes monté à bord de ce navire ? Est-ce involontairement que Ned Land a tenté de me harponner ? »

Son ton contenait une colère froide. Mais j’avais une réponse logique.

« Monsieur, vous ignorez peut-être les discussions à votre sujet. On croyait que votre appareil sous-marin était un monstre marin, dangereux pour les bateaux. L’Abraham-Lincoln vous chassait pour protéger l’Océan. »

Un demi-sourire apparut sur son visage. Puis il demanda :

« Pensez-vous que votre frégate aurait fait une différence entre un monstre et un navire sous-marin ? »

Je restai silencieux. Le capitaine Farragut aurait certainement attaqué ce bateau inconnu.

« Vous comprenez donc que j’ai le droit de vous considérer comme des ennemis. »

Je ne pouvais pas contredire cette logique.

« J’ai hésité, continua le capitaine. J’aurais pu vous rejeter à la mer et disparaître. C’était mon droit. »


A tense scene inside a dark echoing cave with Armand Leclerc and Elodie Moreau cautiously advancing, looking around as if being followed

« C’était peut-être le droit d’un sauvage, mais pas d’un homme civilisé, » répondis-je.

Il eut un éclair de colère dans les yeux.

« Monsieur, je ne suis plus un homme civilisé. J’ai quitté la société et ses lois. Ne m’en parlez plus ! »

Son ton était ferme. Je compris que cet homme était totalement indépendant.

Après un silence, il poursuivit :

« Vous resterez à bord. Vous serez libres, avec une seule condition : si je vous demande de rester dans votre cabine, vous obéirez sans poser de questions. »

« Nous acceptons, dis-je. Puis-je poser une question ? »

« Allez-y. »

« Que signifie ‘liberté’ à bord ? »

« Vous pourrez vous déplacer et observer ce qui est permis. »

« Pardon, mais cela ressemble à la liberté d’un prisonnier dans sa cellule ! »

« Cela devra vous suffire, » répliqua-t-il froidement.

« Nous ne reverrons donc jamais la terre ? »

« Non. Mais renoncer à la vie terrestre n’est pas si terrible. »

Ned Land s’exclama :

« Jamais je ne promets de ne pas essayer de m’évader ! »

Le capitaine Nemo haussa les épaules.

« Je ne vous demande pas de promesse, Ned Land. »


A tense scene inside a dark echoing cave with Armand Leclerc and Elodie Moreau cautiously advancing, looking around as if being followed

Puis il se tourna vers moi :

« Monsieur Aronnax, je vous connais. Vous êtes un homme de science. Ce voyage vous intéressera. Vous verrez des merveilles inconnues du monde. Je vous promets un spectacle unique. »

Je fus séduit par cette idée, bien que ma liberté me manque déjà.

« Capitaine, nous sommes vos hôtes, dis-je, nous nous souviendrons de votre hospitalité. »

« Bien, » répondit-il.

« Un dernier point, dis-je. Comment dois-je vous appeler ? »

« Je suis le capitaine Nemo. Vous êtes les passagers du Nautilus. »

Il appela un domestique qui guida Conseil et Ned Land vers un repas.

Puis il me conduisit à une salle à manger élégante. Une table bien dressée nous attendait.

« Mangez, monsieur, » dit-il.

Les plats étaient étranges, mais savoureux.

« Toute votre nourriture vient-elle de la mer ? » demandai-je.

« Oui. La mer me nourrit et m’habille. Cette table est servie grâce à elle. »

« Vous aimez la mer, capitaine ? »

« Oui ! Elle est tout ! Libre et immense ! »

Son enthousiasme était fascinant. Il ajouta :

« Maintenant, je vais vous faire visiter le Nautilus. »


A tense scene inside a dark echoing cave with Armand Leclerc and Elodie Moreau cautiously advancing, looking around as if being followed

– À SUIVRE –

🤔 Quiz

1- Le capitaine Nemo parle uniquement français.

FAUX 😮 Il parle aussi anglais, allemand et latin. 

2- Ned Land accepte immédiatement son sort à bord du Nautilus.

FAUX 😮 – Il refuse de promettre de ne pas tenter de s’échapper. 

3- Le capitaine Nemo considère Pierre Aronnax et ses compagnons comme des invités.

VRAI 🙂 – Il les accueille sur le Nautilus après avoir hésité sur leur sort. 

4- Le Nautilus est un sous-marin traqué par l’Abraham-Lincoln.

VRAI 🙂 – Mais le navire de guerre pensait poursuivre un monstre marin. 

5- Le capitaine Nemo suit les lois de la société humaine.

FAUX 😮 – Il affirme avoir rompu avec l’humanité et ses lois. 

6- Le repas servi à bord du Nautilus contient du poisson et de la viande de bœuf.

FAUX 😮 – Toute la nourriture provient de la mer, comme du filet de tortue et du foie de dauphin. 

7- Le capitaine Nemo veut partager avec Aronnax des découvertes scientifiques sous-marines.

VRAI 🙂 – Il lui promet de lui montrer des merveilles inconnues.  

8- Les passagers du Nautilus peuvent quitter le sous-marin quand ils le souhaitent.

FAUX 😮 – Nemo leur interdit de retourner sur terre. 

9- Ned Land est enthousiaste à l’idée de rester à bord.

FAUX 😮 – Ned Land déteste cette situation et veut fuir. 

10- Le capitaine Nemo propose à Aronnax de visiter le Nautilus après leur repas.

VRAI 🙂 – Il lui offre une visite du sous-marin après lui avoir parlé de son mode de vie. 


Bravo, aventurier ! 🤠

Combien de bonnes réponses as-tu obtenues ? 😊

📖 Histoire (A1/A2)

CHAPITRE X — L’HOMME DES EAUX

Ned Land, surpris, s’est levé rapidement. Le steward, libéré, est sorti sans dire un mot. Conseil et moi restions silencieux. Le capitaine nous regardait avec attention. Il était pensif.

Puis, il a dit doucement : « Je parle français, anglais, allemand et latin. J’aurais pu vous répondre avant, mais je voulais d’abord vous observer. Maintenant, je sais qui vous êtes : Monsieur Aronnax, professeur, Conseil, son domestique, et Ned Land, harponneur. »

J’ai acquiescé. Le capitaine parlait très bien, mais il ne semblait pas français.

Il a continué : « Vous trouvez peut-être que j’ai attendu longtemps avant de revenir vous voir. C’est vrai. J’ai réfléchi à votre sort. Vous avez découvert un homme qui vit loin du monde. Vous avez troublé ma vie… »

« Sans le vouloir, » ai-je répondu.

« Sans le vouloir ? a répliqué-t-il. Mais votre bateau me poursuivait ! Vous avez tiré sur mon navire ! »

Il était fâché. Mais j’ai répondu calmement : « Monsieur, vous ignorez que le monde entier parlait de vous. Nous pensions que vous étiez un monstre marin ! »


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Le capitaine a souri et a dit : « Et si votre frégate avait su que j’étais un homme, elle m’aurait attaqué quand même, n’est-ce pas ? »

Je ne savais pas quoi répondre.

« Vous comprenez, a-t-il dit, que j’ai le droit de vous considérer comme des ennemis. »

Il a fait une pause puis a ajouté : « J’aurais pu vous laisser partir. Mais j’ai choisi de vous garder. Vous resterez ici, sur mon navire, le Nautilus. Vous serez libres, mais à une condition : si un jour je vous demande de rester dans votre cabine, vous obéirez. »

« Nous acceptons, » ai-je dit.

« Bien. Mais sachez que vous ne reverrez jamais la terre. Vous ne retrouverez pas vos familles. »

« Jamais ! » s’est écrié Ned Land.


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« Je ne vous demande pas votre parole, Ned Land, » a répondu le capitaine.

Je me suis exclamé : « C’est injuste ! »

« Non, a-t-il répliqué, c’est de la clémence. Vous avez découvert mon secret. Si je vous laissais partir, d’autres viendraient me chercher. Non, vous resterez ici. »

Il s’est tourné vers moi : « Monsieur Aronnax, vous aimez la science. Vous verrez ce qu’aucun homme n’a vu. Vous allez découvrir les merveilles de la mer. »

J’ai répondu : « Je suis curieux de découvrir cela, mais la liberté est importante aussi. »

« Je ne suis pas un homme comme les autres, a dit le capitaine. J’ai choisi la mer. Elle me nourrit, elle me vêt, elle me protège. Sous l’eau, je suis libre. »

Il s’est tu, puis a ajouté : « Maintenant, voulez-vous visiter le Nautilus ? »


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– À SUIVRE –

🤔 Quiz

1- Le capitaine parlait avec colère.

FAUX 😮 – Il parlait calmement, même s’il était parfois fâché. 

2- Le capitaine Nemo connaît plusieurs langues.

VRAI 🙂 – Il dit qu’il parle français, anglais, allemand et latin. 

3- Ned Land est professeur.

FAUX 😮 – C’est Monsieur Aronnax qui est professeur. Ned Land est harponneur. 

4- Le capitaine Nemo laisse les personnages quitter son navire.

FAUX 😮 – Il décide de les garder sur le Nautilus pour protéger son secret. 

5- Le capitaine Nemo aime la mer.

VRAI 🙂 – Il dit que la mer le nourrit, le protège et lui donne la liberté. 

Bravo, aventurier ! 🤠

Combien de bonnes réponses as-tu obtenues ? 😊

🗺️ Le Voyage Continue…

Avec la déclaration du capitaine Nemo, Aronnax et ses compagnons doivent accepter leur nouvelle vie sous les mers. Mais quelles merveilles sous-marines les attendent à bord du Nautilus ? Alors qu’ils commencent à explorer ce vaisseau extraordinaire, les questions se multiplient. Quelle est la véritable mission de Nemo ? Quel est le secret de cette forteresse sous-marine ? Ne vous arrêtez pas là—plongez dans le Chapitre 11 pour découvrir la suite !

With Captain Nemo’s declaration, Aronnax and his companions must accept their new reality—a life beneath the waves. But what wonders lie ahead aboard the Nautilus? As they explore the vessel’s marvels, more questions arise. What is Nemo’s true mission? What powers this underwater fortress? Don’t stop now—dive into Chapter 11 and uncover the next thrilling discovery! 

🎯 Quel Trésor Vous Attend ?

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6 Comments

Caroline · February 25, 2025 at 5:42 pm

Quelle excellente idée d’utiliser les classiques pas trop difficiles de la littérature pour enseigner le français! Bien que la langue de Jules Verne soit parfois vieillie (à mon avis), ça reste une valeur sûre. Je suis épatée de ta créativité, bravo pour ce site!

    JEROME - FRENCH WITH STORIES · February 25, 2025 at 6:42 pm

    Merci pour ton message ! J’essaie justement de rendre ces classiques plus accessibles tout en gardant leur charme d’origine. Jules Verne a une écriture unique, et j’aime voir comment ses histoires passionnent encore aujourd’hui ! J’ai d’autres classiques en préparation, donc reste connectée ! 😉

La Rousse du Bricolage · February 26, 2025 at 4:59 pm

Un vrai plaisir de plonger dans l’univers fascinant du Capitaine Nemo et de son Nautilus ! L’article met en lumière les mystères qui entourent ce personnage légendaire avec une approche captivante. Entre science, imagination et humanité, c’est une belle invitation à redécouvrir l’un des plus grands chefs-d’œuvre de Jules Verne. À lire pour tous les amoureux d’aventure et de récits qui font voyager l’esprit !

    JEROME - FRENCH WITH STORIES · February 26, 2025 at 11:39 pm

    Ravi que ce chapitre t’ait plu et qu’il t’ait donné envie de replonger dans cet univers captivant ! 😊

Sophie MORTH · March 4, 2025 at 11:40 am

Merci de mettre en valeur ces beaux textes ! Quelle qualité pour cette proposition, une nouvelle fois ! Bravo

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