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🔥 Introduction
Chaque histoire commence par un moment suspendu dans le temps, où le destin se décide à prendre une respiration avant de plonger dans l’inconnu. Imaginez un village tranquille, une fenêtre ouverte sur une rue silencieuse, et [simple_tooltip content=’Rapidly beating heart, often from excitement or nervous anticipation, symbolizing intense emotional responses to situations or revelations.’]un cœur qui bat la chamade[/simple_tooltip], à l’écoute des [simple_tooltip content=’Gears or mechanisms, often metaphorically referring to the intricate processes and interconnections within systems or relationships.’]rouages[/simple_tooltip] du monde qui tournent lentement. Ce n’est pas juste l’histoire d’un retour, ni celle d’un simple face-à-face ; c’est le récit d’une renaissance, de deux vies qui se retrouvent à l’intersection du passé et du présent. Laissez la lumière douce du [simple_tooltip content=’Twilight, the soft, dim light of the evening when the sun is just below the horizon, symbolizing transitions or endings.’]crépuscule[/simple_tooltip] vous guider à travers les ombres du passé pour découvrir une histoire d’amour et de résilience.
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CHAPITRE PREMIER — LE MONSTRE MARIN
En 1866, les marins voient quelque chose d’étrange dans la mer. Ce n’est ni un bateau, ni une baleine, mais un grand objet qui bouge très vite. Ce phénomène inquiète beaucoup de gens. Les capitaines, les marins et même les gouvernements d’Europe et d’Amérique en parlent. Tous veulent comprendre ce qu’ils voient.
Les marins disent que cet objet est très grand, de forme allongée, et parfois lumineux. Il est beaucoup plus gros qu’une baleine. Certains pensent que c’est un animal géant, mais ils ne savent pas quel type d’animal. Les experts, comme les scientifiques, ne croient pas à l’existence d’un tel monstre. Ils disent que ce n’est pas possible. Pourtant, de plus en plus de personnes affirment avoir vu ce monstre.
Le 20 juillet 1866, un bateau, le Governor-Higginson, passe près des côtes de l’Australie. Le capitaine Baker voit quelque chose d’étrange dans l’eau. Au début, il pense que c’est un rocher, mais il voit alors deux jets d’eau monter très haut dans le ciel. Il comprend alors qu’il ne s’agit pas d’un rocher. Cela ressemble à un animal qui souffle de l’eau, comme une baleine, mais en beaucoup plus grand.
Quelques jours plus tard, un autre navire, le Cristobal-Colon, voit aussi ce monstre dans l’océan Pacifique. Cela montre que cette créature peut voyager très vite, car elle est vue dans des endroits différents en peu de temps. Quinze jours après, deux autres navires, l’Helvetia et le Shannon, voient aussi le monstre dans l’Atlantique. Ils estiment que cette créature est encore plus grande qu’eux.
Ces observations se multiplient, et les journaux commencent à parler de ce monstre. Dans certains pays, les gens se moquent et rient de cette histoire. Mais dans d’autres endroits, on prend le sujet très au sérieux. Certains pensent que ce monstre est peut-être comme le Kraken, une créature légendaire. Les légendes anciennes reviennent à la mode, et les gens parlent beaucoup de cette mystérieuse créature.
Pendant plusieurs mois, il y a beaucoup de discussions. Les scientifiques ne sont pas d’accord : certains croient au monstre, d’autres non. Finalement, l’histoire semble se calmer, et tout le monde oublie un peu cette créature.
Mais, en mars 1867, un nouvel incident arrive. Un bateau, le Moravian, percute quelque chose dans la mer, près des Bahamas. Les officiers ne voient rien, mais ils sentent un choc. Cela endommage le bateau, et ils doivent le réparer. Ce nouvel accident relance les discussions sur le monstre.
Quelques semaines plus tard, un autre bateau, le Scotia, de la compagnie Cunard, subit aussi un choc mystérieux. Le capitaine découvre un grand trou dans la coque. Ce trou semble fait par quelque chose de très fort et tranchant. À partir de là, les gens pensent que le monstre est responsable de ces accidents. Les compagnies maritimes demandent que des mesures soient prises pour protéger leurs bateaux.
– TO BE CONTINUED –
1- En 1866, les marins voient un phénomène étrange dans la mer.
2- Les scientifiques acceptent immédiatement l’existence du monstre marin.
3- Le capitaine Baker pense d’abord que le monstre est un grand poisson.
4- Le Cristobal-Colon voit le monstre dans l’océan Atlantique.
5- En mars 1867, un bateau appelé le Moravian heurte un objet inconnu près des Bahamas.
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CHAPITRE PREMIER — UN ÉVÉNEMENT ÉTRANGE
En 1866, un événement étrange et mystérieux marqua l’année, créant une grande agitation dans le monde maritime. Un phénomène incompréhensible semblait se déplacer en mer, suscitant des inquiétudes non seulement parmi les marins, mais aussi chez les capitaines, armateurs, négociants et même les gouvernements des grandes puissances de l’époque. La rumeur d’un objet inconnu, ressemblant à un gigantesque animal marin, se répandit rapidement. Des rapports provenant de navires européens et américains décrivaient tous un être gigantesque, de forme allongée, se déplaçant rapidement, et parfois phosphorescent, c’est-à-dire capable d’émettre de la lumière dans l’obscurité.
Les marins rapportaient avec précision leur rencontre avec ce mystérieux être. Certains l’observaient et enregistraient les détails dans leur journal de bord. Ils parlaient tous d’une créature dont la vitesse et la puissance dépassaient celles de toutes les baleines connues. Si c’était un cétacé, alors il surpassait toutes les tailles et dimensions des espèces connues. Les savants de l’époque, même les plus grands spécialistes comme Cuvier, Lacépède ou M. Dumeril, auraient été incapables de concevoir un tel monstre, à moins de l’avoir vu de leurs propres yeux.
Les observations de cet être mystérieux indiquaient des dimensions qui défiaient toute logique. Certains marins estimaient sa longueur à deux cents pieds, tandis que d’autres exagéraient, allant jusqu’à lui attribuer des dimensions incroyables, parfois aussi larges qu’un mille et longues de trois. Malgré ces estimations variées, tous s’accordaient sur un point : l’existence de cet être prodigieux semblait indiscutable. Cette créature inconnue et terrifiante provoqua une forte réaction à travers le monde. Les populations étaient fascinées, et l’apparition de cette « chose » suscitait autant la curiosité que l’inquiétude.
Le 20 juillet 1866, le steamer Governor-Higginson, appartenant à la compagnie de navigation de Calcutta et Burnach, observa cette masse en mouvement à cinq milles des côtes australiennes. Le capitaine Baker, qui commandait le navire, crut d’abord qu’il avait découvert un nouvel écueil sous-marin, un rocher inconnu. Mais, à sa grande surprise, deux colonnes d’eau jaillirent de cet « écueil » en s’élevant à plus de cinquante mètres dans l’air. Cela prouvait que cette masse n’était pas une simple formation rocheuse. Si ce n’était pas un geyser, alors il devait s’agir d’un animal, sans doute un mammifère marin capable d’expulser de l’eau par ses évents.
Quelques jours plus tard, le 23 juillet, un autre navire, le Cristobal-Colon, appartenant à la West India and Pacific steam navigation Company, observa lui aussi la créature dans les mers du Pacifique. Cela prouvait que cette créature extraordinaire possédait une rapidité surprenante, car elle avait été observée en deux points différents de l’océan, séparés par une distance de plus de sept cents lieues marines.
Deux semaines après cette observation, un troisième navire, l’Helvetia, de la Compagnie Nationale, et le Shannon, du Royal-Mail, signalèrent la présence du monstre dans l’Atlantique Nord, à plus de deux mille lieues des observations précédentes. Ces deux navires, de grande taille eux-mêmes, estimèrent la longueur de la créature à plus de cent mètres, car elle était visiblement plus longue qu’eux. Ce qui était remarquable, car même les plus grandes baleines connues, habitant les eaux froides des îles Aléoutiennes, n’atteignaient pas plus de cinquante-six mètres de longueur.
Ces témoignages se multiplièrent, et les journaux rapportèrent de nombreux autres récits similaires. Les journaux des grands pays scientifiques, tels que l’Angleterre, l’Allemagne et l’Amérique, prirent l’affaire au sérieux, tandis que dans les pays plus légers, la créature devint une source de plaisanteries. On en rit dans les cafés, on en parla dans les théâtres, et l’affaire devint un sujet de satire dans la presse populaire. Certains journalistes, sceptiques, firent même référence à d’autres créatures mythiques comme le Kraken, cette pieuvre géante qui était censée pouvoir enrouler ses tentacules autour des navires et les entraîner dans les profondeurs de l’océan. Les légendes anciennes refirent surface, et l’on ressortit les récits des anciens écrivains comme Aristote ou Pline, qui avaient eux-mêmes évoqué des créatures marines géantes.
Pendant six mois, une véritable guerre d’opinions se déroula entre ceux qui croyaient en l’existence du monstre et ceux qui se moquaient de cette idée. Des débats animés eurent lieu dans les journaux scientifiques, et même les sociétés savantes se divisèrent sur la question. Les partisans de la créature mystérieuse défendaient leur position avec vigueur, tandis que les sceptiques se moquaient ouvertement d’eux.
Au début de l’année 1867, la question sembla se calmer. Mais, en mars de la même année, un nouvel incident attira l’attention du public. Un navire de la compagnie canadienne Montréal Océan, le Moravian, percuta un objet inconnu en pleine nuit. L’accident se produisit alors que le navire avançait à une vitesse de treize nœuds, près des Bahamas. Sous le choc, l’avant du bateau fut endommagé, et les officiers constatèrent qu’une partie de la coque était cassée. Cet événement aurait pu être ignoré, comme d’autres incidents maritimes, mais la mystérieuse collision laissa des traces et raviva les discussions sur l’existence du monstre marin.
Quelques semaines plus tard, un autre accident similaire se produisit avec un navire célèbre, le Scotia, appartenant à la compagnie Cunard. La compagnie Cunard, réputée pour la fiabilité de ses navires, était l’une des plus respectées dans le monde maritime. L’accident avec le Scotia provoqua donc une vive émotion. Le capitaine Anderson, commandant du navire, découvrit un trou de forme triangulaire dans la coque du navire, signe que le Scotia avait été frappé par un objet extrêmement puissant et tranchant.
Ces incidents successifs firent de nouveau naître une vague de peur. On commença à penser que ce monstre mystérieux était responsable de la disparition de nombreux navires, et les passagers s’inquiétaient pour leur sécurité. La créature devint un véritable problème pour les compagnies maritimes, car elle représentait un danger pour les voyages transocéaniques. Les compagnies et le public demandèrent des mesures pour éliminer cette menace.
– À SUIVRE –
1- Le mystérieux monstre marin observé en 1866 émettait parfois de la lumière.
2- Le capitaine Baker pensait d’abord qu’il s’agissait d’un navire inconnu.
3- Le Cristobal-Colon a vu la créature près de l’Europe.
4- L’Helvetia et le Shannon ont estimé la longueur de la créature à plus de cent mètres.
5- Certains journalistes ont comparé la créature au Kraken.
6- Le Moravian a heurté la créature en plein jour.
7- Le Scotia a subi des dégâts importants, avec un trou triangulaire dans la coque.
8- L’existence de la créature n’a jamais été prise au sérieux par le public.
9- Le Governor-Higginson a vu la créature près des côtes de l’Australie.
10- Les scientifiques de l’époque étaient unanimes pour affirmer l’existence du monstre.
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CHAPITRE PREMIER — UN ÉCUEIL FUYANT
L’année 1866 fut marquée par un événement bizarre, un phénomène inexpliqué et inexplicable que personne n’a sans doute oublié. Sans parler des rumeurs qui agitaient les populations des ports et surexcitaient l’esprit public à l’intérieur des continents, les gens de mer furent particulièrement émus. Les négociants, armateurs, capitaines de navires, skippers et masters de l’Europe et de l’Amérique, officiers des marines militaires de tous pays, et, après eux, les gouvernements des divers États des deux continents, se préoccupèrent de ce fait au plus haut point.
En effet, depuis quelque temps, plusieurs navires s’étaient rencontrés sur mer avec « une chose énorme, » un objet long, fusiforme, parfois phosphorescent, infiniment plus vaste et plus rapide qu’une baleine.
Les faits relatifs à cette apparition, consignés aux divers livres de bord, s’accordaient assez exactement sur la structure de l’objet ou de l’être en question, la vitesse inouïe de ses mouvements, la puissance surprenante de sa locomotion, la vie particulière dont il semblait doué. Si c’était un cétacé, il surpassait en volume tous ceux que la science avait classés jusqu’alors. Ni Cuvier, ni Lacépède, ni M. Dumeril, ni M. de Quatrefages n’eussent admis l’existence d’un tel monstre,—à moins de l’avoir vu, ce qui s’appelle vu de leurs propres yeux de savants.
A prendre la moyenne des observations faites à diverses reprises,—en rejetant les évaluations timides qui assignaient à cet objet une longueur de deux cents pieds, et en repoussant les opinions exagérées qui le disaient large d’un mille et long de trois,—on pouvait affirmer, cependant, que cet être phénoménal dépassait de beaucoup toutes les dimensions admises jusqu’à ce jour par les ichthyologistes,—s’il existait toutefois.
Or, il existait, le fait en lui-même n’était plus niable, et, avec ce penchant qui pousse au merveilleux la cervelle humaine, on comprendra l’émotion produite dans le monde entier par cette surnaturelle apparition. Quant à la rejeter au rang des fables, il fallait y renoncer.
En effet, le 20 juillet 1866, le steamer Governor-Higginson, de Calcutta and Burnach steam navigation Company, avait rencontré cette masse mouvante à cinq milles dans l’est des côtes de l’Australie. Le capitaine Baker se crut, tout d’abord, en présence d’un écueil inconnu ; il se disposait même à en déterminer la situation exacte, quand deux colonnes d’eau, projetées par l’inexplicable objet, s’élancèrent en sifflant à cent cinquante pieds dans l’air. Donc, à moins que cet écueil ne fût soumis aux expansions intermittentes d’un geyser, le Governor-Higginson avait affaire bel et bien à quelque mammifère aquatique, inconnu jusque-là, qui rejetait par ses évents des colonnes d’eau, mélangées d’air et de vapeur.
Pareil fait fut également observé le 23 juillet de la même année, dans les mers du Pacifique, par le Cristobal-Colon, de West India and Pacific steam navigation Company. Donc, ce cétacé extraordinaire pouvait se transporter d’un endroit à un autre avec une vélocité surprenante, puisque à trois jours d’intervalle, le Governor-Higginson et le Cristobal-Colon l’avaient observé en deux points de la carte séparés par une distance de plus de sept cents lieues marines.
Quinze jours plus tard, à deux mille lieues de là, l’Helvetia, de la Compagnie Nationale, et le Shannon, du Royal-Mail, marchant à contrebord dans cette portion de l’Atlantique comprise entre les États-Unis et l’Europe, se signalèrent respectivement le monstre par 42° 15′ de latitude nord, et 60° 35′ de longitude à l’ouest du méridien de Greenwich. Dans cette observation simultanée, on crut pouvoir évaluer la longueur minimum du mammifère à plus de trois cent cinquante pieds anglais[1], puisque le Shannon et l’Helvetia étaient de dimension inférieure à lui, bien qu’ils mesurassent cent mètres de l’étrave à l’étambot. Or, les plus vastes baleines, celles qui fréquentent les parages des îles Aléoutiennes, le Kulammak et l’Umgullick, n’ont jamais dépassé la longueur de cinquante-six mètres,—si même elles l’atteignent.
[1] Environ 106 mètres. Le pied anglais n’est que de 30,40 centimètres.
Ces rapports arrivés coup sur coup, de nouvelles observations faites à bord du transatlantique le Pereire, un abordage entre l’Etna, de la ligne Inman, et le monstre, un procès-verbal dressé par les officiers de la frégate française la Normandie, un très-sérieux relèvement obtenu par l’état-major du commodore Fitz-James à bord du Lord-Clyde, émurent profondément l’opinion publique. Dans les pays d’humeur légère, on plaisanta le phénomène, mais les pays graves et pratiques, l’Angleterre, l’Amérique, l’Allemagne, s’en préoccupèrent vivement.
Partout dans les grands centres, le monstre devint à la mode ; on le chanta dans les cafés, on le bafoua dans les journaux, on le joua sur les théâtres. Les canards eurent là une belle occasion de pondre des œufs de toute couleur. On vit réapparaître dans les journaux—à court de copie—tous les êtres imaginaires et gigantesques, depuis la baleine blanche, le terrible « Moby Dick » des régions hyperboréennes, jusqu’au Kraken démesuré, dont les tentacules peuvent enlacer un bâtiment de cinq cents tonneaux et l’entraîner dans les abîmes de l’Océan. On reproduisit même les procès-verbaux des temps anciens, les opinions d’Aristote et de Pline, qui admettaient l’existence de ces monstres, puis les récits norwégiens de l’évêque Pontoppidan, les relations de Paul Heggede, et enfin les rapports de M. Harrington, dont la bonne foi ne peut être soupçonnée, quand il affirme avoir vu, étant à bord du Castillan, en 1857, cet énorme serpent qui n’avait jamais fréquenté jusqu’alors que les mers de l’ancien Constitutionnel.
Alors éclata l’interminable polémique des crédules et des incrédules dans les sociétés savantes et les journaux scientifiques. La « question du monstre » enflamma les esprits. Les journalistes, qui font profession de science en lutte avec ceux qui font profession d’esprit, versèrent des flots d’encre pendant cette mémorable campagne ; quelques-uns même, deux ou trois gouttes de sang, car du serpent de mer, ils en vinrent aux personnalités les plus offensantes.
Six mois durant, la guerre se poursuivit avec des chances diverses. Aux articles de fond de l’Institut géographique du Brésil, de l’Académie royale des sciences de Berlin, de l’Association Britannique, de l’Institution Smithsonnienne de Washington, aux discussions du The Indian Archipelago, du Cosmos de l’abbé Moigno, des Mittheilungen de Petermann, aux chroniques scientifiques des grands journaux de la France et de l’étranger, la petite presse ripostait avec une verve intarissable. Ses spirituels écrivains parodiant un mot de Linnée, cité par les adversaires du monstre, soutinrent en effet que « la nature ne faisait pas de sots, » et ils adjurèrent leurs contemporains de ne point donner un démenti à la nature, en admettant l’existence des Krakens, des serpents de mer, des « Moby Dick, » et autres élucubrations de marins en délire. Enfin, dans un article d’un journal satirique très-redouté, le plus aimé de ses rédacteurs, brochant sur le tout, poussa au monstre, comme Hippolyte, lui porta un dernier coup et l’acheva au milieu d’un éclat de rire universel. L’esprit avait vaincu la science.
Pendant les premiers mois de l’année 1867, la question parut être enterrée, et elle ne semblait pas devoir renaître, quand de nouveaux faits furent portés à la connaissance du public. Il ne s’agit plus alors d’un problème scientifique à résoudre, mais bien d’un danger réel, sérieux à éviter. La question prit une toute autre face. Le monstre redevint îlot, rocher, écueil, mais écueil fuyant, indéterminable, insaisissable.
Le 5 mars 1867, le Moravian, de Montréal Océan Company, se trouvant pendant la nuit par 27° 30′ de latitude et 72° 15′ de longitude, heurta de sa hanche de tribord un roc qu’aucune carte ne marquait dans ces parages. Sous l’effort combiné du vent et de ses quatre cents chevaux-vapeur, il marchait à la vitesse de treize nœuds. Nul doute que sans la qualité supérieure de sa coque, le Moravian, ouvert au choc, ne se fût englouti avec les deux cent trente-sept passagers qu’il ramenait du Canada.
L’accident était arrivé vers cinq heures du matin, lorsque le jour commençait à poindre. Les officiers de quart se précipitèrent à l’arrière du bâtiment. Ils examinèrent l’Océan avec la plus scrupuleuse attention. Ils ne virent rien, si ce n’est un fort remous qui brisait à trois encâblures, comme si les nappes liquides eussent été violemment battues. Le relèvement du lieu fut exactement pris, et le Moravian continua sa route sans avaries apparentes. Avait-il heurté une roche sous-marine, ou quelque énorme épave d’un naufrage ? on ne put le savoir ; mais, examen fait de sa carène dans les bassins de radoub, il fut reconnu qu’une partie de la quille avait été brisée.
Ce fait, extrêmement grave en lui-même, eût peut-être été oublié comme tant d’autres, si, trois semaines après, il ne se fût reproduit dans des conditions identiques. Seulement, grâce à la nationalité du navire victime de ce nouvel abordage, grâce à la réputation de la Compagnie à laquelle ce navire appartenait, l’événement eut un retentissement immense.
Personne n’ignore le nom du célèbre armateur anglais Cunard. Cet intelligent industriel fonda, en 1840, un service postal entre Liverpool et Halifax, avec trois navires en bois et à roues d’une force de quatre cents chevaux, et d’une jauge de onze cent soixante-deux tonneaux. Huit ans après, le matériel de la Compagnie s’accroissait de quatre navires de six cent cinquante chevaux et de dix-huit cent vingt tonnes, et, deux ans plus tard, de deux autres bâtiments supérieurs en puissance et en tonnage. En 1853, la compagnie Cunard, dont le privilége pour le transport des dépêches venait d’être renouvelé, ajouta successivement à son matériel l’Arabia, le Persia, le China, le Scotia, le Java, le Russia, tous navires de première marche, et les plus vastes qui, après le Great-Eastern, eussent jamais sillonné les mers. Ainsi donc, en 1867, la Compagnie possédait douze navires, dont huit à roues et quatre à hélices.
Si je donne ces détails très-succincts, c’est afin que chacun sache bien quelle est l’importance de cette compagnie de transports maritimes, connue du monde entier pour son intelligente gestion. Nulle entreprise de navigation transocéanienne n’a été conduite avec plus d’habileté ; nulle affaire n’a été couronnée de plus de succès. Depuis vingt-six ans, les navires Cunard ont traversé deux mille fois l’Atlantique, et jamais un voyage n’a été manqué, jamais un retard n’a eu lieu, jamais ni une lettre, ni un homme, ni un bâtiment n’ont été perdus. Aussi, les passagers choisissent-ils encore, malgré la concurrence puissante que lui fait la France, la ligne Cunard de préférence à toute autre, ainsi qu’il appert d’un relevé fait sur les documents officiels des dernières années. Ceci dit, personne ne s’étonnera du retentissement que provoqua l’accident arrivé à l’un de ses plus beaux steamers.
Le 13 avril 1867, la mer étant belle, la brise maniable, le Scotia se trouvait par 15° 12′ de longitude et 45° 37′ de latitude. Il marchait avec une vitesse de treize nœuds quarante-trois centièmes sous la poussée de ses mille chevaux-vapeur. Ses roues battaient la mer avec une régularité parfaite. Son tirant d’eau était alors de six mètres soixante-dix centimètres, et son déplacement de six mille six cent vingt-quatre mètres cubes.
A quatre heures dix-sept minutes du soir, pendant le lunch des passagers réunis dans le grand salon, un choc, peu sensible, en somme, se produisit sur la coque du Scotia, par sa hanche et un peu en arrière de la roue de bâbord.
Le Scotia n’avait pas heurté, il avait été heurté, et plutôt par un instrument tranchant ou perforant que contondant. L’abordage avait semblé si léger que personne ne s’en fût inquiété à bord, sans le cri des caliers qui remontèrent sur le pont en s’écriant:
« Nous coulons ! nous coulons ! »
Tout d’abord, les passagers furent très effrayés ; mais le capitaine Anderson se hâta de les rassurer. En effet, le danger ne pouvait être imminent. Le Scotia, divisé en sept compartiments par des cloisons étanches, devait braver impunément une voie d’eau.
Le capitaine Anderson se rendit immédiatement dans la cale. Il reconnut que le cinquième compartiment avait été envahi par la mer, et la rapidité de l’envahissement prouvait que la voie d’eau était considérable. Fort heureusement, ce compartiment ne renfermait pas les chaudières, car les feux se fussent subitement éteints.
Le capitaine Anderson fit stopper immédiatement, et l’un des matelots plongea pour reconnaître l’avarie. Quelques instants après, on constatait l’existence d’un trou large de deux mètres dans la carène du steamer. Une telle voie d’eau ne pouvait être aveuglée, et le Scotia, ses roues à demi noyées, dut continuer ainsi son voyage. Il se trouvait alors à trois cent milles du cap Clear, et après trois jours d’un retard qui inquiéta vivement Liverpool, il entra dans les bassins de la Compagnie.
Les ingénieurs procédèrent alors à la visite du Scotia, qui fut mis en cale sèche. Ils ne purent en croire leurs yeux. A deux mètres et demi au-dessous de la flottaison s’ouvrait une déchirure régulière, en forme de triangle isocèle. La cassure de la tôle était d’une netteté parfaite, et elle n’eût pas été frappée plus sûrement à l’emporte-pièce. Il fallait donc que l’outil perforant qui l’avait produite fût d’une trempe peu commune,—et après avoir été lancé avec une force prodigieuse, ayant ainsi percé une tôle de quatre centimètres, il avait dû se retirer de lui-même par un mouvement rétrograde et vraiment inexplicable.
Tel était ce dernier fait, qui eut pour résultat de passionner à nouveau l’opinion publique. Depuis ce moment, en effet, les sinistres maritimes qui n’avaient pas de cause déterminée furent mis sur le compte du monstre. Ce fantastique animal endossa la responsabilité de tous ces naufrages, dont le nombre est malheureusement considérable ; car sur trois mille navires dont la perte est annuellement relevée au Bureau-Veritas, le chiffre des navires à vapeur ou à voiles, supposés perdus corps et biens par suite d’absence de nouvelles, ne s’élève pas à moins de deux cents !
Or, ce fut le « monstre » qui, justement ou injustement, fut accusé de leur disparition, et, grâce à lui, les communications entre les divers continents devenant de plus en plus dangereuses, le public se déclara et demanda catégoriquement que les mers fussent enfin débarrassées et à tout prix de ce formidable cétacé.
« On dirait… une sorte de laboratoire, » répondit Andrew Wallace, sortant à son tour de sa capsule. Il scrutait la pièce, ses sourcils froncés, comme s’il cherchait à comprendre une énigme insoluble.
Jessica fit un pas en avant. « Très bien. Commençons par explorer cette salle. Il doit y avoir des indices quelque part. Des caméras, des portes cachées, n’importe quoi. »
Les minutes s’écoulèrent alors qu’ils inspectaient la pièce. Ils trouvèrent des caisses abandonnées, des moniteurs éteints, mais aucun signe de vie, ni de sortie. La seule chose notable était un vieil ordinateur, encore allumé, mais verrouillé derrière des codes d’accès qu’aucun d’eux ne connaissait.
Lila, encore recroquevillée contre sa capsule, leva les yeux et chuchota : « Je veux rentrer à la maison. »
– À SUIVRE –
1- L’année 1866 fut marquée par un phénomène maritime qui émut principalement les gens de mer.
2- Le mystérieux objet observé en mer était phosphorescent et sa taille surpassait celle de toutes les baleines connues.
3- Le steamer Governor-Higginson a aperçu le phénomène à cinq milles des côtes de la Californie.
4- Le capitaine Baker croyait d’abord que l’objet était un îlot rocheux.
5- L’énorme créature aquatique rejetait de l’eau par ses évents sous forme de colonnes s’élevant jusqu’à deux cents pieds.
6- Le Cristobal-Colon a observé le phénomène dans l’océan Atlantique le 23 juillet 1866.
7- L’Helvetia et le Shannon ont observé le monstre dans une zone de l’Atlantique entre les États-Unis et l’Europe.
8- Le navire Moravian a heurté un rocher non cartographié en mars 1867, causant des dommages mineurs à sa quille.
9- Le Scotia, l’un des navires de la compagnie Cunard, a subi un léger choc causé par une épave flottante.
10- Le trou dans la coque du Scotia était si bien découpé que les ingénieurs ont pensé qu’il avait été perforé à l’emporte-pièce.
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📖 Histoire
Dans le village tranquille de Montferrand, Élise se tenait immobile à la fenêtre de sa chambre, son regard fixé sur la rue déserte baignée d’une lumière douce de fin d’après-midi. L’arrivée lente d’un camion militaire qui s’arrêta devant sa maison fit [simple_tooltip content=’Caused her heart to beat wildly, a phrase indicating an intense emotional or physical reaction to a sudden or impactful event.’]battre son cœur à tout rompre[/simple_tooltip], chaque pulsation résonnant avec l’inquiétude et l’espoir qui la submergeaient. Elle savait qui allait sortir de ce camion, car une lettre reçue ce matin avait préparé, mais non apaisé, son esprit pour ce moment.
La silhouette de Louise émergea du véhicule, s’appuyant sur une canne. Son visage était partiellement caché par un foulard qui lui couvrait la gorge et la moitié du visage. Élise, emportée par l’émotion, s’était précipitée vers la porte pour l’accueillir, mais Louise leva une main tremblante, la paume ouverte comme pour demander de l’arrêter. Le silence de Louise était lourd, son regard transmettant une supplication muette. Élise s’arrêta net, son cœur se serrant davantage. « Prends tout le temps qu’il te faudra, je suis là, et je ne vais nulle part », murmura-t-elle avec douceur.
***
Sous le soleil éclatant du printemps, dans la cour de l’école primaire, la petite Élise avait perdu son ballon. Il avait [simple_tooltip content=’Landed, often used to describe something coming to rest in a particular place, sometimes unexpectedly.’]atterri[/simple_tooltip] dans un parterre où Louise, une fillette curieuse, observait les abeilles butiner les pâquerettes. Plutôt que de s’irriter, Louise avait ramassé le ballon et l’avait rendu à Élise avec un sourire qui illuminait son visage.
« Elles m’ont dit qu’elles aimaient bien jouer avec toi », avait-elle déclaré en riant, invitant Élise à la rejoindre. Ce jour-là, une amitié solide s’était formée entre elles, un lien renforcé par leur amour partagé pour la nature et les petits mystères de la vie.
Les années passant, leur complicité s’était teintée de profondeur. À l’âge de seize ans, lors d’une nuit suffocante d’été, elles avaient trouvé refuge dans la vieille cabane au fond du champ de Louise. Allongées sur le dos, elles partageaient leurs rêves en observant le ciel étoilé. Cette nuit-là, Louise s’était tournée vers Élise, le cœur battant, et avait murmuré une question qui allait changer leur relation pour toujours.
« Penses-tu que cela change quelque chose entre nous ? »
Intriguée, Élise avait répondu par une question muette.
Louise avait alors uni leurs lèvres dans un baiser doux et explorateur, marquant le début de quelque chose de nouveau et magnifiquement inattendu.
Des années plus tard, alors que la guerre éclatait et bouleversait leur monde, Élise s’était résignée à travailler dans une usine d’armement, tandis que Louise, mue par une volonté de soigner et de sauver, s’était engagée comme infirmière sur le front. Leur séparation avait été un déchirement douloureux, les adieux pleins de larmes et de promesses suspendues dans le crépuscule d’un été.
***
Dans la cuisine, alors que la bouilloire commençait à siffler sur le feu, Élise invita Louise à s’asseoir. L’intensité croissante du sifflement semblait mettre Louise mal à l’aise; quand un courant d’air claqua une porte, elle sursauta violemment, son seul œil visible écarquillé par la peur. S’empressant de fermer la fenêtre, Élise s’excusa pour le bruit. Elle versa ensuite deux tasses de thé, et, avec une hésitation mesurée, tenta de prendre la main de Louise. Initialement, Louise retira sa main brusquement, comme effrayée par ce contact inattendu, mais après un moment, elle la tendit de nouveau, acceptant le soutien silencieux.
Élise caressa doucement la main de Louise, cherchant ses mots avec soin. « Je ne sais pas tout ce que tu as enduré là-bas, mais sache que je suis là pour toi, peu importe quoi. » Les yeux d’Élise étaient emplis de larmes, mais elle maintenait son regard, cherchant à communiquer toute la sincérité et le soutien qu’elle offrait.
Le silence de Louise n’était pas juste une absence de mots; il était lourd de non-dits et de douleur. Élise comprenait, à travers ce silence et ces petits sursauts, que les blessures de Louise n’étaient pas seulement physiques, mais aussi profondément psychologiques. La guerre avait laissé un trouble profond, une marque invisible mais palpable dans ses réactions et son regard.
Dans ce silence partagé, avec le thé qui refroidissait entre elles, un pacte non verbal se formait. Élise serait la voix quand Louise ne pourrait parler, et ensemble, elles affronteraient les ombres du passé. Louise, avec sa main maintenant détendue dans celle d’Élise, semblait lentement accepter cette promesse d’un soutien inconditionnel.
Le soleil déclinait lentement à l’horizon, baignant la pièce d’une lumière douce et chaleureuse. Les rayons crépusculaires enveloppaient tout, adoucissant les angles et les ombres qui s’étiraient sur le sol. Dans cette ambiance apaisante, Louise avait finalement trouvé la force de retirer le foulard qui couvrait son visage. Avec un soupir qui semblait porter le poids de ses épreuves, elle révéla lentement les cicatrices qui marquaient sa peau, témoignages silencieux de son courage et des épreuves endurées.
Les marques sur sa joue gauche formaient un réseau complexe, comme une carte détaillée des batailles qu’elle avait menées. Chaque ligne racontait une histoire de douleur, mais aussi de survie héroïque, de luttes [simple_tooltip content=’Fierce or intense, used to describe efforts or battles, both literal and metaphorical, that are pursued with great determination and vigor.’]acharnées[/simple_tooltip] contre des ennemis à la fois visibles et invisibles. Ces cicatrices, bien plus que de simples blessures, étaient les médailles d’un combat personnel et intime que Louise avait dû livrer loin de chez elle.
Élise, à la vue de ce visage si familier et pourtant transformé, sentit son cœur se serrer d’émotion. Les larmes montèrent aux yeux alors qu’elle contemplait le courage indomptable de Louise, ce courage qui lui avait permis de revenir malgré tout ce qu’elle avait subi. Les cicatrices étaient brutales, mais elles étaient aussi la preuve que Louise était une survivante, une combattante qui avait affronté l’horreur et qui était revenue pour recommencer à vivre.
Dans la douce lumière du soir, les cicatrices semblaient presque des œuvres d’art, des inscriptions gravées sur la pierre d’un monument commémoratif. Élise s’approcha doucement, respectant l’espace que Louise pouvait encore avoir besoin de maintenir. Elle tendit la main, hésitante, puis effleura doucement les lignes sur la joue de Louise, un geste de tendresse et de reconnaissance de tout ce qu’elle avait enduré.
“Tu es belle,” murmura Élise, sa voix tremblante d’émotion. “Ces cicatrices, elles te racontent, et elles nous rappellent ta force incroyable et ta résilience.”
Louise rencontra son regard, ses yeux emplis d’une tristesse mêlée de gratitude. Pendant un moment, aucun mot n’était nécessaire; leur connexion, renforcée par l’épreuve et le temps, parlait d’elle-même. Ensemble, dans le silence chargé d’histoire et de promesses, elles se tenaient, prêtes à affronter le nouveau chapitre de leur vie que ces cicatrices avaient aidé à écrire.
Dans un geste d’amour profond, Élise avait ensuite conduit Louise vers l’arrière de la maison. Sous la bâche se trouvait un grand tableau qu’Élise avait peint. Il représentait un champ de [simple_tooltip content=’Daisies, simple yet cheerful flowers, often symbolizing innocence and the joy of the ordinary.’]pâquerettes[/simple_tooltip] sous un ciel étoilé, un lieu de leur enfance où elles avaient rêvé et partagé tant de moments joyeux. Au centre, deux silhouettes se tenaient la main, leurs ombres se mélangeant avec les fleurs et les étoiles.
« J’ai peint ce que je vois quand je ferme les yeux et pense à toi. Notre monde, le monde que nous avons créé ensemble, n’a jamais changé pour moi. Tu es toujours celle avec qui je veux partager chaque étoile, chaque fleur, chaque moment de bonheur ou d’épreuve », avait expliqué Élise, les mots chargés d’une affection profonde.
Les larmes coulaient librement sur les joues de Louise, mais cette fois, elles étaient teintées de joie et de soulagement. Elle s’était blottie contre Élise, trouvant refuge dans l’acceptation et l’amour inébranlable qui brillait dans les yeux de celle-ci. Ensemble, elles regardaient le tableau, un symbole de leur amour inconditionnel et de leur future réconciliation avec le passé, prêtes à reconstruire leur vie sur les fondations de leur amour indéfectible.
– FIN –
🤔 Quiz
1- Louise a été infirmière durant la guerre.
2- Élise a travaillé dans une librairie pendant la guerre.
3- Louise et Élise se sont rencontrées pour la première fois à l’école primaire.
4- Le village où vivent Louise et Élise s’appelle Montpellier.
5- Louise utilise une canne pour se déplacer après la guerre.
6- Louise et Élise avaient partagé leur premier baiser dans la vieille cabane au fond du champ.
7- Louise a perdu sa voix à cause de ses blessures physiques de guerre.
8- Le retour de Louise était une surprise pour Élise.
9- La première rencontre entre Louise et Élise a eu lieu en été.
10- Élise a peint un tableau pour Louise représentant un champ sous un ciel étoilé.
Maintenant, j’aimerais savoir : quel score avez-vous obtenu au quiz ? N’hésitez pas à me le dire dans les commentaires ci-dessous ! 😀
✨ Conclusion
Le parcours d’Élise et Louise vous a-t-il ému, leur courage vous a-t-il inspiré ? Chaque histoire est un voyage, et chaque voyage touche à sa fin, laissant derrière lui des échos de ce qui a été partagé. Si les pages de ce récit ont résonné en vous, si vous avez trouvé un fragment de vous-même dans le silence et les murmures de Montferrand, je vous invite à continuer à explorer avec moi. Sur le blog, d’autres histoires vous attendent, prêtes à être découvertes, prêtes à vous emporter vers de nouveaux horizons. Ne laissez pas l’aventure s’arrêter ici. Rejoignez-moi pour une nouvelle exploration et tremblez : Une Nuit de Tempête : Secrets Obscurs du Phare.
6 Comments
Détélina · April 22, 2024 at 9:14 am
Très intéressant ! Vous avez créé vraiment un monde à part où on plonge avec délice.
JEROME - FRENCH WITH STORIES · April 30, 2024 at 7:39 am
Merci ! Heureux que cette histoire vous ait transportée pendant un moment 🙂
Adriana · April 22, 2024 at 9:24 am
Une jolie histoire d’amitié et d’amour.
C’est magnifique pouvoir créer des liens si forts, sans être vraiment conscients pendant l’enfance.
Cette fois-ci, je ne pense pas à une série ou à un film, je pense à ma meilleure amie que j’ai rencontré au lycée.
JEROME - FRENCH WITH STORIES · April 30, 2024 at 7:38 am
Il y a des personnes que l’on rencontre un jour, et sans même un mot prononcé, on sait que c’est LA personne, que cela soit en amitié ou en amour <3
Jackie · April 23, 2024 at 12:04 pm
Très belle histoire et surtout, très poétique. J’aime beaucoup cette période de l’histoire. Les gens me paraissent tellement courageux…
JEROME - FRENCH WITH STORIES · April 30, 2024 at 7:37 am
Merci ! C’est vrai que c’est une période de l’histoire qui titille l’imagination !