In Chapter 4, we met the fearless Ned Land, the ship’s harpooner, and witnessed the crew’s fiery determination to uncover the truth about the elusive sea monster. As the Abraham-Lincoln ventures deeper into the vast Pacific, the stakes rise with every wave. In Chapter 5, suspense mounts as the crew’s patience wanes, and their resolve is tested—will they finally confront the mysterious leviathan?

Note: Enjoy the original French text of Jules Verne‘s 20,000 Leagues Under the Sea (⭐ C1/C2), or choose adapted versions for your level in the tabs below! 😊

✨ Explorer’s Guide

Choose your level wisely! Each level offers a unique journey designed to match your current knowledge of French:

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Beginner (A1/A2)

Perfect if you’re just starting out or brushing up on the basics, this level builds a strong foundation!


A1/A2

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Intermediate (B1/B2)

For adventurers ready to take on more complex challenges, this level bridges the gap to fluency!

⭐⭐
B1/B2

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Advanced (C1/C2)

If you’re comfortable with almost everything in French and ready for high-level texts, this is your path!

⭐⭐⭐
C1/C2

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Tap on one of the 3 tabs to choose your French level below:

📖 Story (A1/A2)

CHAPITRE V — À L’AVENTURE !

Le bateau Abraham-Lincoln a commencé son voyage calmement. Pendant plusieurs jours, il ne s’est rien passé d’extraordinaire. Un jour, près des îles Malouines, le 30 juin, le bateau a rencontré un autre navire, le Monroe. Le capitaine du Monroe a demandé de l’aide pour attraper une baleine. Ned Land, un chasseur très fort, est monté à bord pour les aider. Avec beaucoup de chance, il a attrapé deux baleines en même temps ! Tout le monde était impressionné.

Le 6 juillet, le Abraham-Lincoln est arrivé au cap Horn, un endroit célèbre à l’extrémité de l’Amérique du Sud. Après cela, le bateau est entré dans l’océan Pacifique. Les marins étaient très attentifs. Ils voulaient trouver un grand animal mystérieux : le narval géant. Ce narval ressemblait à une légende, mais tout le monde espérait le voir. Les marins regardaient l’océan sans arrêt, jour et nuit. Ils espéraient gagner une récompense de deux mille dollars pour celui qui le trouvait.

Moi, le professeur Aronnax, je regardais aussi l’eau avec beaucoup d’attention. Je dormais peu et je passais tout mon temps sur le pont. Parfois, on voyait une baleine, et tout le monde courait pour regarder. Mais ce n’était jamais le narval. Les marins commençaient à douter : le narval existait-il vraiment ? Ned Land, lui, n’y croyait pas. Il disait souvent :
« C’est une perte de temps. Ce narval peut n’être qu’un rêve ! »


A tense scene inside a dark echoing cave with Armand Leclerc and Elodie Moreau cautiously advancing, looking around as if being followed

Le 20 juillet, le bateau a traversé la ligne du tropique du Capricorne, puis l’équateur. Après des semaines de voyage, nous sommes arrivés dans une zone où quelqu’un avait vu le narval pour la dernière fois. Mais même ici, nous n’avons rien trouvé. Les marins commençaient à perdre patience. Beaucoup étaient en colère. Certains pensaient que cette recherche était inutile. Mais le commandant Farragut ne voulait pas abandonner. Il a demandé trois jours de plus pour chercher le narval.

Ces trois jours étaient très importants. Tout le monde sur le bateau regardait l’océan avec espoir. On a même essayé d’attirer l’animal avec de la nourriture. Mais rien ne s’est passé. Le 5 novembre, au dernier jour, à midi, le commandant devait annoncer la fin de la recherche.


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Le bateau se trouvait près du Japon. Il faisait nuit et la mer était calme. Je parlais avec mon ami Conseil. Il disait :
« Ce narval est une bêtise. Nous avons perdu beaucoup de temps ! »
Je lui ai répondu :
« Tu as raison. Les gens vont se moquer de nous quand nous rentrerons. »
Soudain, une voix a crié dans l’obscurité. C’était Ned Land ! Il montrait quelque chose dans l’eau et disait :
« Là-bas ! Regardez sous le vent, c’est le narval ! »

Tout le monde a couru pour voir. Enfin, quelque chose d’étrange apparaissait !


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– TO BE CONTINUED –

🤔 Quiz

1- Le bateau Abraham-Lincoln a rencontré un autre navire près des îles Malouines.

VRAI 🙂 

2- Ned Land a harponné trois baleines lors de sa chasse avec le Monroe.

FAUX 😮 – Il a harponné deux baleines, pas trois. 

3- Le narval est un animal que tout le monde a vu plusieurs fois pendant le voyage.

FAUX 😮 Personne n’a vu le narval pendant le voyage, malgré toutes les recherches. 

4- Le commandant Farragut a demandé trois jours de plus pour chercher le narval.

VRAI 🙂 

5- À la fin, Ned Land a signalé quelque chose dans l’eau pendant la nuit.

VRAI 🙂 

Great job, adventurer! 🤠

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📖 Histoire (B1/B2)

CHAPITRE V — À L’AVENTURE !

Le voyage de l’Abraham-Lincoln fut calme au début. Rien d’extraordinaire ne se passa. Mais, un jour, une situation montra le talent incroyable de Ned Land.

Le 30 juin, près des îles Malouines, nous rencontrâmes des baleiniers américains. Ils nous dirent qu’ils n’avaient pas vu le fameux narval. Cependant, le capitaine d’un des bateaux, le Monroe, demanda l’aide de Ned Land pour chasser une baleine qu’il avait repérée. Le commandant Farragut, curieux de voir Ned en action, lui permit d’y aller. Ned fut chanceux : au lieu d’une baleine, il en attrapa deux d’un seul coup ! Il tua l’une d’elles immédiatement et captura l’autre après une courte poursuite.

À cet instant, nous étions certains : si le monstre croisait le harpon de Ned Land, il n’aurait aucune chance.

Ensuite, l’Abraham-Lincoln continua rapidement sa route le long des côtes sud-américaines. Le 3 juillet, nous arrivâmes près du détroit de Magellan, mais le commandant décida de contourner le cap Horn plutôt que d’emprunter ce passage étroit. Les marins étaient d’accord. Certains disaient même que le narval était trop grand pour passer dans le détroit !

Le 6 juillet, dans l’après-midi, la frégate atteignit le cap Horn, un rocher solitaire à l’extrémité du continent américain. Nous tournâmes alors vers le nord-ouest et entrâmes enfin dans les eaux du Pacifique.

« Restez vigilants ! » répétaient les marins. Et ils surveillaient la mer jour et nuit, espérant gagner la récompense de deux mille dollars. De mon côté, bien que l’argent ne m’intéressât pas, je ne quittais jamais le pont. Je regardais l’océan sans arrêt, fasciné.

Chaque fois qu’un cétacé apparaissait, même s’il s’agissait d’une simple baleine, tout le monde accourait sur le pont, espérant voir le narval. Mais, à chaque fois, ce n’était qu’une fausse alerte. Conseil, mon fidèle compagnon, me disait avec calme :

« Monsieur, s’il fermait un peu les yeux, il verrait peut-être mieux. »


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Malgré ces déceptions, le voyage se déroulait dans de bonnes conditions. Bien que ce fût l’hiver austral, la mer restait calme et facile à observer.

De son côté, Ned Land ne croyait toujours pas à l’existence du narval. Il refusait de regarder l’océan en dehors de ses heures de service, préférant lire ou dormir dans sa cabine. Je lui reprochai souvent son manque d’intérêt. Il répondait :

« Il n’y a rien, monsieur Aronnax. Et même si cette bête existe, elle doit être très loin maintenant. Elle est rapide, et il est inutile de la chercher. »

Je n’avais pas de réponse à lui donner. Nous cherchions sans savoir où aller exactement. Pourtant, personne à bord ne doutait encore de notre succès.

Le 20 juillet, nous traversâmes le tropique du Capricorne, et le 27, l’équateur. Ensuite, nous nous éloignâmes des côtes pour explorer les eaux profondes, où le narval avait plus de chances de se cacher. Nous passâmes près des îles Pomotou, des Marquises et des Sandwich, puis nous nous dirigeâmes vers les mers de Chine.

Nous étions maintenant dans la région où le monstre avait été vu pour la dernière fois. L’excitation était à son comble. Les marins étaient nerveux, surveillant l’océan sans relâche. Mais cette tension constante ne pouvait pas durer. Après trois mois de recherches intenses, sans aucun résultat, le découragement s’installa.

L’équipage commença à douter. Ceux qui croyaient le plus en l’existence du narval devinrent ses plus grands détracteurs. Beaucoup regrettèrent le temps perdu. Certains proposèrent de rentrer. Mais le commandant Farragut refusa d’abandonner. Il demanda trois jours supplémentaires. Si, au bout de ces trois jours, le narval ne se montrait pas, nous ferions demi-tour.


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Le 2 novembre, cette promesse redonna un peu d’espoir à l’équipage. Tout le monde observa l’océan avec une attention renouvelée, utilisant jumelles et télescopes. Mais, malgré tous nos efforts, les deux premiers jours passèrent sans aucun signe du monstre.

Le 5 novembre, au matin, il ne restait plus que quelques heures avant la fin du délai fixé par le commandant. La frégate se trouvait près des côtes japonaises, par une nuit calme. De gros nuages couvraient le ciel, et la mer était paisible. J’étais appuyé sur le bastingage, observant l’horizon avec Conseil.

« Voilà notre dernière chance de gagner les deux mille dollars », lui dis-je.

Il répondit calmement :

« Je n’ai jamais compté sur cette prime, monsieur. De toute façon, je pense que nous avons perdu beaucoup de temps pour rien. »

Je soupirai, partageant son avis. Nous discutâmes un moment, regrettant de ne pas être rentrés plus tôt en France. Mais, soudain, une voix brisa le silence. C’était celle de Ned Land, criant avec excitation :

« Regardez ! Quelque chose à tribord ! »


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– À SUIVRE –

🤔 Quiz

1- Le voyage de l’Abraham-Lincoln a été mouvementé dès le début.

FAUX 😮 – Le voyage a commencé calmement, sans événements particuliers.

2- Ned Land a harponné deux baleines d’un seul coup.

VRAI 🙂 

3- Le commandant Farragut a décidé de traverser le détroit de Magellan.

 FAUX 😮 – Il a préféré contourner le cap Horn pour éviter le passage étroit. 

4- Le narval a été aperçu par les baleiniers américains au large des Malouines.

FAUX 😮 – Les baleiniers n’avaient aucune information sur le narval. 

5- L’équipage observait l’océan avec attention, espérant gagner une récompense.

VRAI 🙂 

6- Ned Land croyait fermement à l’existence du narval.

FAUX 😮 – Il restait sceptique et pensait que le monstre n’existait pas ou était trop loin. 

7- La frégate a exploré les eaux près des Pomotou et des Marquises.

VRAI 🙂 

8- L’équipage a trouvé le narval après trois mois de recherche.

FAUX 😮 – Après trois mois, ils n’avaient toujours trouvé aucune trace du monstre.

9- Le commandant Farragut a demandé à l’équipage trois jours supplémentaires pour chercher le narval.

VRAI 🙂 

10- Ned Land a signalé quelque chose à tribord à la fin du délai.

VRAI 🙂 


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📖 Histoire (C1/C2)

CHAPITRE V — À L’AVENTURE !

Le voyage de l’Abraham-Lincoln, pendant quelque temps, ne fut marqué par aucun incident. Cependant une circonstance se présenta, qui mit en relief la merveilleuse habileté de Ned Land, et montra quelle confiance on devait avoir en lui.

Au large des Malouines, le 30 juin, la frégate communiqua avec des baleiniers américains, et nous apprîmes qu’ils n’avaient eu aucune connaissance du narwal. Mais l’un deux, le capitaine du Monroe, sachant que Ned Land était embarqué à bord de l’Abraham-Lincoln, demanda son aide pour chasser une baleine qui était en vue. Le commandant Farragut, désireux de voir Ned Land à l’œuvre, l’autorisa à se rendre à bord du Monroe. Et le hasard servit si bien notre Canadien, qu’au lieu d’une baleine, il en harponna deux d’un coup double, frappant l’une droit au cœur, et s’emparant de l’autre après une poursuite de quelques minutes !

Décidément, si le monstre a jamais affaire au harpon de Ned Land, je ne parierai pas pour le monstre.

La frégate prolongea la côte sud-est de l’Amérique avec une rapidité prodigieuse. Le 3 juillet, nous étions à l’ouvert du détroit de Magellan, à la hauteur du cap des Vierges. Mais le commandant Farragut ne voulut pas prendre ce sinueux passage, et manœuvra de manière à doubler le cap Horn.

L’équipage lui donna raison à l’unanimité. Et en effet, était-il probable que l’on pût rencontrer le narwal dans ce détroit resserré ? Bon nombre de matelots affirmaient que le monstre n’y pouvait passer, « qu’il était trop gros pour cela ! »

Le 6 juillet, vers trois heures du soir, l’Abraham-Lincoln, à quinze milles dans le sud, doubla cet îlot solitaire, ce roc perdu à l’extrémité du continent américain, auquel des marins hollandais imposèrent le nom de leur ville natale, le cap Horn. La route fut donnée vers le nord-ouest, et le lendemain, l’hélice de la frégate battit enfin les eaux du Pacifique.


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« Ouvre l’œil ! ouvre l’œil ! » répétaient les matelots de l’Abraham-Lincoln.

Et ils l’ouvraient démesurément. Les yeux et les lunettes, un peu éblouis, il est vrai, par la perspective des deux mille dollars, ne restèrent pas un instant au repos. Jour et nuit, on observait la surface de l’Océan, et les nyctalopes, dont la faculté de voir dans l’obscurité accroissait les chances de cinquante pour cent, avaient beau jeu pour gagner la prime.

Moi, que l’appât de l’argent n’attirait guère, je n’étais pourtant pas le moins attentif du bord. Ne donnant que quelques minutes au repas, quelques heures au sommeil, indifférent au soleil ou à la pluie, je ne quittais plus le pont du navire. Tantôt penché sur les bastingages du gaillard d’avant, tantôt appuyé à la lisse de l’arrière, je dévorais d’un œil avide le cotonneux sillage qui blanchissait la mer jusqu’à perte de vue ! Et que de fois j’ai partagé l’émotion de l’état-major, de l’équipage, lorsque quelque capricieuse baleine élevait son dos noirâtre au-dessus des flots. Le pont de la frégate se peuplait en un instant. Les capots vomissaient un torrent de matelots et d’officiers. Chacun, la poitrine haletante, l’œil trouble, observait la marche du cétacé. Je regardais, je regardais à en user ma rétine, à en devenir aveugle, tandis que Conseil, toujours phlegmatique, me répétait d’un ton calme :

« Si monsieur voulait avoir la bonté de moins écarquiller ses yeux, monsieur verrait bien davantage ! »

Mais, vaine émotion ! L’Abraham-Lincoln modifiait sa route, courait sur l’animal signalé, simple baleine ou cachalot vulgaire, qui disparaissait bientôt au milieu d’un concert d’imprécations !

Cependant, le temps restait favorable. Le voyage s’accomplissait dans les meilleures conditions. C’était alors la mauvaise saison australe, car le juillet de cette zone correspond à notre janvier d’Europe ; mais la mer se maintenait belle, et se laissait facilement observer dans un vaste périmètre.

Ned Land montrait toujours la plus tenace incrédulité ; il affectait même de ne point examiner la surface des flots en dehors de son temps de bordée, — du moins quand aucune baleine n’était en vue. Et pourtant sa merveilleuse puissance de vision aurait rendu de grands services. Mais, huit heures sur douze, cet entêté Canadien lisait ou dormait dans sa cabine. Cent fois, je lui reprochai son indifférence.



« Bah ! répondait-il, il n’y a rien, monsieur Aronnax, et, y eût-il quelque animal, quelle chance avons-nous de l’apercevoir ? Est-ce que nous ne courons pas à l’aventure ? On a revu, dit-on, cette bête introuvable dans les hautes mers du Pacifique, je veux bien l’admettre ; mais deux mois déjà se sont écoulés depuis cette rencontre, et à s’en rapporter au tempérament de votre narwal, il n’aime point à moisir longtemps dans les mêmes parages ! Il est doué d’une prodigieuse facilité de déplacement. Or, vous le savez mieux que moi, monsieur le professeur, la nature ne fait rien à contre-sens, et elle ne donnerait pas à un animal lent de sa nature la faculté de se mouvoir rapidement, s’il n’avait pas besoin de s’en servir. Donc, si la bête existe, elle est déjà loin ! »

A cela, je ne savais que répondre. Évidemment, nous marchions en aveugles. Mais le moyen de procéder autrement ? Aussi, nos chances étaient-elles fort limitées. Cependant, personne ne doutait encore du succès, et pas un matelot du bord n’eût parié contre le narwal et contre sa prochaine apparition.

Le 20 juillet, le tropique du Capricorne fut coupé par 105° de longitude, et le 27 du même mois, nous franchissions l’équateur sur le cent dixième méridien. Ce relèvement fait, la frégate prit une direction plus décidée vers l’ouest, et s’engagea dans les mers centrales du Pacifique. Le commandant Farragut pensait, avec raison, qu’il valait mieux fréquenter les eaux profondes, et s’éloigner des continents ou des îles dont l’animal avait toujours paru éviter l’approche, « sans doute parce qu’il n’y avait pas assez d’eau pour lui ! » disait le maître d’équipage. La frégate passa donc au large des Pomotou, des Marquises, des Sandwich, coupa le tropique du Cancer par 132° de longitude, et se dirigea vers les mers de Chine.

Nous étions enfin sur le théâtre des derniers ébats du monstre ! Et, pour tout dire, on ne vivait plus à bord. Les cœurs palpitaient effroyablement, et se préparaient pour l’avenir d’incurables anévrismes. L’équipage entier subissait une surexcitation nerveuse, dont je ne saurais donner l’idée. On ne mangeait pas, on ne dormait plus. Vingt fois par jour, une erreur d’appréciation, une illusion d’optique de quelque matelot perché sur les barres, causaient d’intolérables souleurs, et ces émotions, vingt fois répétées, nous maintenaient dans un état d’éréthisme trop violent pour ne pas amener une réaction prochaine.

Et en effet, la réaction ne tarda pas à se produire. Pendant trois mois, trois mois dont chaque jour durait un siècle ! l’Abraham-Lincoln sillonna toutes les mers septentrionales du Pacifique, courant aux baleines signalées, faisant de brusques écarts de route, virant subitement d’un bord sur l’autre, s’arrêtant soudain, forçant ou renversant sa vapeur, coup sur coup, au risque de déniveler sa machine, et il ne laissa pas un point inexploré des rivages du Japon à la côte américaine. Et rien ! rien que l’immensité des flots déserts ! rien qui ressemblât à un narwal gigantesque, ni à un îlot sous-marin, ni à une épave de naufrage, ni à un écueil fuyant, ni à quoi que ce fût de surnaturel !

La réaction se fit donc. Le découragement s’empara d’abord des esprits, et ouvrit une brèche à l’incrédulité. Un nouveau sentiment se produisit à bord, qui se composait de trois dixièmes de honte contre sept dixièmes de fureur. On était « tout bête » de s’être laissé prendre à une chimère, mais encore plus furieux ! Les montagnes d’arguments entassés depuis un an s’écroulèrent à la fois, et chacun ne songea plus qu’à se rattraper aux heures de repas ou de sommeil du temps qu’il avait si sottement sacrifié.

Avec la mobilité naturelle à l’esprit humain, d’un excès on se jeta dans un autre. Les plus chauds partisans de l’entreprise devinrent fatalement ses plus ardents détracteurs. La réaction monta des fonds du navire, du poste des soutiers jusqu’au carré de l’état-major, et certainement, sans un entêtement très-particulier du commandant Farragut, la frégate eût définitivement remis le cap au sud.


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Cependant, cette recherche inutile ne pouvait se prolonger plus longtemps. L’Abraham-Lincoln n’avait rien à se reprocher, ayant tout fait pour réussir. Jamais équipage d’un bâtiment de la marine américaine ne montra plus de patience et plus de zèle ; son insuccès ne saurait lui être imputé ; il ne restait plus qu’à revenir.

Une représentation dans ce sens fut faite au commandant. Le commandant tint bon. Les matelots ne cachèrent point leur mécontentement, et le service en souffrit. Je ne veux pas dire qu’il y eut révolte à bord, mais après une raisonnable période d’obstination, le commandant Farragut, comme autrefois Colomb, demanda trois jours de patience. Si dans le délai de trois jours, le monstre n’avait pas paru, l’homme de barre donnerait trois tours de roue, et l’Abraham-Lincoln ferait route vers les mers européennes.

Cette promesse fut faite le 2 novembre. Elle eut tout d’abord pour résultat de ranimer les défaillances de l’équipage. L’Océan fut observé avec une nouvelle attention. Chacun voulait lui jeter ce dernier coup d’œil dans lequel se résume tout le souvenir. Les lunettes fonctionnèrent avec une activité fiévreuse. C’était un suprême défi porté au narwal géant, et celui-ci ne pouvait raisonnablement se dispenser de répondre à cette sommation « à comparaître ! »

Deux jours se passèrent. L’Abraham-Lincoln se tenait sous petite vapeur. On employait mille moyens pour éveiller l’attention ou stimuler l’apathie de l’animal, au cas où il se fût rencontré dans ces parages. D’énormes quartiers de lard furent mis à la traîne, — pour la plus grande satisfaction des requins, je dois le dire. Les embarcations rayonnèrent dans toutes les directions autour de l’Abraham-Lincoln, pendant qu’il mettait en panne, et ne laissèrent pas un point de mer inexploré. Mais le soir du 4 novembre arriva sans que se fût dévoilé ce mystère sous-marin.

Le lendemain, 5 novembre, à midi, expirait le délai de rigueur. Après le point, le commandant Farragut, fidèle à sa promesse, devait donner la route au sud-est, et abandonner définitivement les régions septentrionales du Pacifique.

La frégate se trouvait alors par 31° 15′ de latitude nord et par 136° 42′ de longitude est. Les terres du Japon nous restaient à moins de deux cents milles sous le vent. La nuit approchait. On venait de piquer huit heures. De gros nuages voilaient le disque de la lune, alors dans son premier quartier. La mer ondulait paisiblement sous l’étrave de la frégate.

En ce moment, j’étais appuyé à l’avant, sur le bastingage de tribord. Conseil, posté près de moi, regardait devant lui. L’équipage, juché dans les haubans, examinait l’horizon qui se rétrécissait et s’obscurcissait peu à peu. Les officiers, armés de leur lorgnette de nuit, fouillaient l’obscurité croissante. Parfois le sombre Océan étincelait sous un rayon que la lune dardait entre la frange de deux nuages. Puis, toute trace lumineuse s’évanouissait dans les ténèbres.


En observant Conseil, je constatai que ce brave garçon subissait tant soit peu l’influence générale. Du moins, je le crus ainsi. Peut-être, et pour la première fois, ses nerfs vibraient-ils sous l’action d’un sentiment de curiosité.

« Allons, Conseil, lui dis-je, voilà une dernière occasion d’empocher deux mille dollars.

— Que monsieur me permette de le lui dire, répondit Conseil, je n’ai jamais compté sur cette prime, et le gouvernement de l’Union pouvait promettre cent mille dollars, il n’en aurait pas été plus pauvre.

— Tu as raison, Conseil. C’est une sotte affaire, après tout, et dans laquelle nous nous sommes lancés trop légèrement. Que de temps perdu, que d’émotions inutiles ! Depuis six mois déjà, nous serions rentrés en France…

— Dans le petit appartement de monsieur, répliqua Conseil, dans le Muséum de monsieur ! Et j’aurais déjà classé les fossiles de monsieur ! Et le babiroussa de monsieur serait installé dans sa cage du Jardin des Plantes, et il attirerait tous les curieux de la capitale !

— Comme tu dis, Conseil, et sans compter, j’imagine, que l’on se moquera de nous !

— Effectivement, répondit tranquillement Conseil, je pense que l’on se moquera de monsieur. Et, faut-il le dire… ?


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— Il faut le dire, Conseil.

— Eh bien, monsieur n’aura que ce qu’il mérite !

— Vraiment !

— Quand on a l’honneur d’être un savant comme monsieur, on ne s’expose pas… »

Conseil ne put achever son compliment. Au milieu du silence général, une voix venait de se faire entendre. C’était la voix de Ned Land, et Ned Land s’écriait :

« Ohé ! la chose en question, sous le vent, par le travers à nous ! »


– À SUIVRE –

🤔 Quiz

1- La frégate Abraham-Lincoln a décidé de passer par le détroit de Magellan pour rejoindre le Pacifique.

FAUX 😮 – Le commandant Farragut a préféré contourner le cap Horn pour éviter ce passage sinueux. 

2- Ned Land a harponné deux baleines en même temps lors d’une chasse avec le capitaine du Monroe.

VRAI 🙂 

3- Les marins croyaient que le narwal était trop gros pour passer dans le détroit de Magellan.

VRAI 🙂 

4- Conseil partageait l’enthousiasme général pour la recherche du narwal et observait activement la mer.

FAUX 😮 – Conseil restait calme et phlegmatique, reprochant même à son maître d’écarquiller les yeux inutilement. 

5- Le voyage s’est déroulé pendant la bonne saison australienne.

FAUX 😮 – C’était la mauvaise saison australe, correspondant au mois de janvier en Europe. 

6- L’équipage a maintenu une motivation constante pendant les trois mois de recherche dans le Pacifique.

FAUX 😮 – Une forte réaction de découragement et d’incrédulité s’est emparée de l’équipage après des recherches infructueuses. 

7- Le commandant Farragut a promis de mettre fin aux recherches si le narwal ne se manifestait pas dans les trois jours.

VRAI 🙂 

8- Le 5 novembre, la frégate se trouvait à moins de 200 milles des côtes du Japon.

VRAI 🙂 

9- Conseil considère que cette expédition est une entreprise sage et bien fondée.

FAUX 😮 Conseil trouve cette expédition inutile et considère que son maître recevra les moqueries qu’il mérite. 

10- Ned Land a repéré quelque chose sous le vent le 5 novembre, juste avant la fin du délai fixé par le commandant.

VRAI 🙂 

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🪶 Student Analysis

Dans ce chapitre, Verne décrit la suite du voyage de l’Abraham-Lincoln. Le navire rencontre des baleiniers près des îles Falkland, que Verne nomme par leur appellation historique : les Malouines. Ce nom dérive de Saint-Malo, la ville bretonne d’où provenaient les explorateurs français des îles. À cette occasion, Ned Land démontre ses talents de harponneur en aidant le capitaine du Monroe à capturer deux baleines.

Ils passent ensuite à proximité de l’entrée du détroit de Magellan, une voie maritime importante découverte par le navigateur portugais du même nom. Le cap qu’il aperçut le 21 octobre, jour des 11 000 vierges ou de sainte Ursule, fut baptisé Cabo Virgenes. Les 11 000 vierges accompagnaient sainte Ursule dans un pèlerinage à Rome et furent tuées avec elle à Cologne par les Huns (Dans ce cas pas par les allemands mais par les vrais Huns). La connaissance de la date exacte est cruciale pour la navigation, mais nous y reviendrons plus tard.

Le détroit de Magellan permet aux navires voyageant de l’Atlantique au Pacifique d’éviter le passage de Drake et le contournement du cap Horn, ce qui représente un gain de 600 milles nautiques et épargne aux navires la traversée d’une zone battue par les tempêtes. Cependant, ce trajet ne sera pas emprunté par l’Abraham-Lincoln, car le détroit n’a qu’une profondeur de 28 mètres à son point le plus bas et une largeur de 2 kilomètres à son point le plus étroit, insuffisante pour un monstre de la taille supposée. Après avoir contourné le cap Horn, le voyage se poursuit dans le Pacifique. Bien qu’il y ait des observations de mammifères marins, ils appartiennent tous à des espèces déjà connues. L’impatience de l’équipage grandit chaque jour.

Verne écrit que le navire atteignit le tropique du Capricorne le 20 juillet, puis franchit l’équateur en direction du nord le 27 juillet. Une distance de plus de 2 700 kilomètres en seulement huit jours ! Jules Verne mentionne également les longitudes aux points de franchissement des deux lignes.

Un petit détour par la navigation s’impose ici. Pour déterminer sa position, on imagine que la Terre est recouverte d’un réseau de lignes, de longitudes et de latitudes. Tandis que les latitudes sont des cercles parallèles à l’équateur, les longitudes traversent le globe du nord au sud. Les distances sont mesurées en degré d’angle par rapport au centre de la Terre. La latitude de 0 degré correspond à l’équateur, avec 180 degrés vers le nord et autant vers le sud.

Pour les longitudes (ou méridiens), fixer le point zéro est plus complexe. Le méridien zéro, le plus couramment utilisé, passe par Greenwich en Angleterre. Il y a également 180 degrés à l’est et à l’ouest. Pour déterminer une position précise, il faut connaître les deux coordonnées angulaires. La latitude est relativement simple à mesurer : lorsque le Soleil est exactement au zénith à midi, on mesure l’angle entre lui et l’horizon. À l’aide de cet angle et de la date exacte, on peut lire la latitude dans une table. Les longitudes, en revanche, sont plus compliquées.

La Terre tourne en 24 heures sur son axe, ce qui fait que le Soleil parcourt 15 degrés par heure dans le ciel. Si l’on se trouve à 15 degrés à l’ouest du méridien de Greenwich, le Soleil sera exactement une heure plus tard au zénith. Pour déterminer cette différence de temps, une horloge très précise est nécessaire, ce qui était un défi majeur pour la navigation dans le passé.

Venons-en aux tropiques. L’axe de la Terre n’est pas perpendiculaire à son orbite, mais incliné de 23 degrés 27 minutes. Cette inclinaison est à l’origine des saisons et de la variation de la durée des jours. Les deux extrêmes, solstices d’été et d’hiver, se produisent lorsque le Soleil est au plus haut ou au plus bas à midi, autour des 21 juin et 21 décembre.

Les tropiques jouent ici un rôle clé. Lors du solstice d’été, si l’on se trouve sur le tropique du Cancer, le Soleil sera exactement au zénith à midi, et un bâton planté verticalement dans le sol ne projettera aucune ombre. Au sud de cette ligne imaginaire se trouvent les tropiques, qui s’étendent jusqu’au tropique du Capricorne. Les noms de ces deux tropiques furent choisis par les savants grecs, car dans l’Antiquité, le Soleil se trouvait dans les constellations correspondantes. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas en raison de la précession des équinoxes : la Terre oscille comme une toupie, mais très lentement. Pardonnez-moi les explications un peu longues, mais je ne crois pas que tout le monde possède les connaissances nécessaires que le Vernes suppose ici. Dans un monde où Google maps et GPS sont les maîtres mots, ce n’est plus si important. Nous utilisons cette technique sans y penser beaucoup et la plupart du temps sans savoir comment ça marche. Par contre, les navigateurs de l’époque de Jules Verne savaient exactement ce qu’ils faisaient.

Revenons à l’histoire. Le voyage continue à travers le Pacifique jusqu’à la côte japonaise. L’équipage est en mer depuis plus de six mois et n’a trouvé aucun indice de l’existence du monstre marin. L’humeur des marins est si mauvaise que le capitaine Farragut demande un délai de trois jours avant d’ordonner le retour. C’est seulement à la fin du troisième jour que Ned Land aperçoit enfin quelque chose qui ressemble à la créature recherchée.

C’est ici que se termine le chapitre.

– Sepp

🗺️ The Journey Goes On…

The Abraham-Lincoln surges forward in a relentless chase, but the cunning creature stays just out of reach. As night falls, hope flickers—until an electrifying glow signals the beast’s return. What lies ahead: triumph or peril? Don’t miss Chapter 6, where the crew’s courage and Ned Land’s skill will be put to the ultimate test. Dive in now to continue this unforgettable adventure!

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14 Comments

Mehdi · December 23, 2024 at 8:25 am

Excellent concept ! J’aurais bien besoin de la version inversée pour travailler mon anglais ^^

    JEROME - FRENCH WITH STORIES · December 23, 2024 at 8:35 am

    Merci Mehdi ! Oui, c’est vrai que tu n’es pas le public visé, mais je pense que tu peux apprécier la différence majeure entre les niveaux de langue, notamment après avoir lu le texte original de Jules Verne, qui n’est pas simple même pour les natifs français ! 😅 Je pense que tu peux trouver des concepts similaires en cherchant “english with stories” dans Google.

Lison · December 23, 2024 at 8:32 am

Bonjour,
Je viens de découvrir ton site : quelle magnifique idée que ce blog, j’apprécie beaucoup le fait qu’il y ait une version bilingue des textes (dans y’a présentation par exemple), je vais le conseiller régulièrement, c’est certain !
Et cet article sur l’œuvre de Jules Verne pourra même aider mes élèves français dans leur lecture cursive, grâce aux questions pour vérifier la compréhension. Merci pour ce travail précieux !

    JEROME - FRENCH WITH STORIES · December 23, 2024 at 8:41 am

    Un immense merci pour ton commentaire ! Savoir que mon travail peut aider tes élèves, c’est vraiment gratifiant. Ton soutien me touche profondément et m’encourage à continuer. Merci encore ! ✨

Antoine m · December 23, 2024 at 9:26 am

Super article comme d’habitude 🙂
Antoine

Magalie Vernet-Hanotaux · December 23, 2024 at 10:21 am

Merci pour cet article captivant qui mêle apprentissage et suspense ! J’adore les histoires. En tant que coach en storytelling, je suis toujours fascinée par l’impact des émotions dans un récit.
Ce concept pourrait être extrêmement utile pour d’autres disciplines, pas seulement pour les langues, en intégrant des éléments narratifs qui déclenchent l’émotion et la curiosité. Quelle a été votre source d’inspiration pour structurer une histoire de manière si immersive tout en restant pédagogique ? Merci encore pour ce contenu qui allie plaisir et apprentissage !

    JEROME - FRENCH WITH STORIES · December 23, 2024 at 1:36 pm

    Un grand merci Magalie pour ton message inspirant ! 🙏 Je suis ravi que cette approche narrative t’ait touchée. Mon objectif est justement de créer des histoires qui déclenchent curiosité et émotion, tout en restant pédagogiques. Si tu as des conseils en storytelling à partager, je serais ravi d’échanger avec toi ! 😊

rémi · December 23, 2024 at 11:16 am

Merci pour ce suspense haletant et cette exploration fascinante !
L’article capture parfaitement l’ambiance de l’œuvre de Jules Verne, et j’adore comment le mystère du “narval” reste entier jusqu’à la fin.
Les détails sur la détermination de l’équipage et l’incertitude croissante ajoutent une réelle tension.
Hâte de découvrir la suite de cette aventure et de voir si la créature tant recherchée apparaîtra enfin 🙂

    JEROME - FRENCH WITH STORIES · December 23, 2024 at 1:37 pm

    Merci beaucoup Rémi pour ton retour enthousiaste ! 😊 Je suis ravi que l’ambiance de Jules Verne te transporte autant. L’incertitude et la tension sont en effet au cœur de ce chapitre, et je suis impatient de partager la suite avec vous toi. Reste à l’affût, le mystère du narval pourrait bien se révéler bientôt… ou pas ! 😉

Asma · December 24, 2024 at 5:08 pm

Merci pour cette histoire ! Cela me parle particulièrement, car il reflète une approche pédagogique que j’apprécie et que j’utilise également dans mon propre blog pour aider les apprenants à maîtriser l’anglais efficacement.
L’idée de combiner le storytelling captivant avec l’apprentissage linguistique est incroyablement astucieuse. .Tout comme j’encourage les apprenants en anglais à intégrer la langue de manière immersive et ludique, ton blog propose une méthode qui capte l’attention des apprenants en français tout en leur permettant d’assimiler vocabulaire, grammaire et expressions de manière naturelle.
Cette approche montre qu’apprendre une langue ne doit pas être une corvée, mais peut devenir une aventure passionnante, grâce à des contenus engageants et bien pensés. C’est inspirant de voir comment des méthodes similaires peuvent s’adapter à différentes langues pour répondre aux besoins spécifiques des apprenants. Un grand bravo pour cette idée innovante qui démontre que pédagogie et créativité vont de pair !

    JEROME - FRENCH WITH STORIES · December 25, 2024 at 11:45 pm

    Merci infiniment pour tes encouragements ! 😊 C’est un plaisir de partager une vision commune : rendre l’apprentissage vivant et naturel.

schmitt joelle · December 28, 2024 at 2:07 pm

Merci pour cet jolie histoire, c’est une manière intéressante d’apprendre l’anglais et de rendre l’apprentissage d’une langue plus ludique; Ce que j’apprécie particulièrement c’est le design de ton site , il est très bien fait et agréable à lire , bravo !

    JEROME - FRENCH WITH STORIES · December 28, 2024 at 8:43 pm

    Merci ! Mais attention, si l’introduction est en anglais, le site est avant tout pour l’apprentissage du français 😊

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